Rapport 2015 de Rsf: "Nous nous réjouissons de ce classement", déclare  Me Affoussiata Bamba

« Nous nous réjouissons de ce classement... Il témoigne de ce que les journalistes travaillent dans un environnement  qui est sécurisé pour eux. Ce qu’il faut retenir est que le Président de la République respecte les principes comme la démocratie, la liberté d’expression, le pluralisme, la liberté de la presse. Le gouvernement s’inscrit totalement dans la vision du Chef de l’Etat. C’est pourquoi, nous continuerons à travailler pour le bonheur du secteur des médias ».

Telle est la déclaration faite le 5 mars, par la ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine dans un entretien accordé à la radio des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci-Fm).

En effet, le dernier rapport de Reporter sans frontière (Rsf) en date du 12 février 2015 a classé la Côte d’Ivoire à la 86^e place sur 180 pays, en matière de liberté de la presse.  Soit un gain de 15 places par rapport au classement 2014, où elle occupait la 101^e place.

Selon la ministre de la Communication, ce bond est l’œuvre du Chef de l’Etat qui, à travers le Fonds de soutien et de développement de la presse (Fdsp), a permis à des journalistes de bénéficier de formations, des renforcements de capacité, ainsi que des subventions importantes d’impressions de journaux accordées à des maisons de presse.

Cependant, malgré cette progression, la Côte d’Ivoire occupe la 7^e position dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Toute chose qui a fait dire à Affoussiata Bamba-Lamine que le critère de la libéralisation de l’espace audiovisuel dont Rsf attache du prix pendant ses classements a joué en défaveur de la Côte d’Ivoire. Qui jusque-là n’a pas fait de progrès.

Et de préciser: « Nous avons reçu Rsf. Nous leur avons dit que la libéralisation de l’espace audiovisuel s’accompagne du basculement de l’analogie vers le numérique. Ce à quoi, nous nous attelons ».

Le pluralisme, la qualité du cadre légal, la transparence des institutions, la performance des infrastructures qui les soutiennent, le climat général dans lequel s’exerce la liberté d’informer, sont les critères retenus par Rsf pendant son rapport, à en croire la première responsable de la Communication en Côte d’Ivoire.

Rappelant que tous les partis politiques ont un accès équitable aux médias d’Etat (Radio télévision ivoirienne (Rti), l’Agence ivoirienne de presse (Aip) et Fraternité matin), Affoussiata Bamba-Lamine a une fois de plus appelé les journalistes au respect de l’éthique et de la déontologie dans l’exercice du métier.

Narcisse Angan
narcisse.angan@fratmat.info