Protection des œuvres de l’esprit: Vers la création d’une entité panafricaine

Protection des œuvres de l’esprit: Vers la création d’une entité panafricaine

Cette entité panafricaine jouera le rôle d’interlocuteur avec les différentes plateformes d’exploitation d’œuvres. L’information a été donnée ce vendredi 26 avril, par Irène Viéra, la directrice du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida). Elle s’exprimait à la faveur d’une rencontre avec les créateurs organisée par le Burida à l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs), à Marcory.

Une initiative qui s’inscrit dans le cadre du partenariat qui lie le Burida à la 12e édition du Festival des musiques urbaines d'Anoumabo (Femua). « Gestion des droits d’auteur et numérique: l’avenir ». C’est le thème du premier panel de cette journée de communication. Cette problématique a permis de mettre en lumière les profondes transformations occasionnées par la venue d’internet. Notamment, dans l’accès aux contenus créatifs et la manière dont ils sont consommés.

Elle a aussi révélé les répercussions négatives d’une telle situation sur les créateurs qui voient les droits qui leur reviennent détournés. Devant ces réalités, la directrice du Burida a conseillé aux producteurs de contenus numériques d’utiliser toutes les techniques de protection appropriées afin d’empêcher leur exploitation illégale.

Un impératif pour profiter des retombées d’une industrie de contenus dématérialisés qui génère plus de 21 milliards de dollars par an dans le monde, a soutenu Jean Philippe Audoli, promoteur d’une application musicale. Ce dernier a animé le panel en compagnie de Serge Akpatou, directeur des affaires juridiques du Burida.

DRAMOUS YÉTI