Presse : Les syndicats de la presse privée se félicitent des sanctions du Cnp

La presse privée souhaite que le Cnp fasse appliquer la loi régissant les entreprises de presse dans toute sa rigueur.
La presse privée souhaite que le Cnp fasse appliquer la loi régissant les entreprises de presse dans toute sa rigueur.
La presse privu00e9e souhaite que le Cnp fasse appliquer la loi ru00e9gissant les entreprises de presse dans toute sa rigueur.

Presse : Les syndicats de la presse privée se félicitent des sanctions du Cnp

La conférence de presse conjointe initiée par le  Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synapp-CI), dirigé par Guillaume Gbato,  et le Syndicat autonome des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (Saapp-CI) de Glodé Francelin, s’est tenue dans les locaux du premier cité, samedi matin.

Les deux points à l’ordre du jour portaient sur  les félicitations au Conseil national de la presse (Cnp) et  le renvoi de certains journalistes devant la chambre d’accusation du Parquet d’Abidjan.

Sur le premier point, Guillaume Gbato, secrétaire général du Synapp-CI, au nom des deux syndicats, félicite le Cnp et son président, Raphaël Lakpé, d’avoir pris  «la décision courageuse de suspendre les entreprises de presse n’étant pas en conformité avec la loi». Et d’arguer que  «c’est une décision historique». Avant de noter  que le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), contrairement à ses habitudes,  «a pris acte de la décision pour la première fois».

Dans la foulée, Gbato révèlera que  9 journaux continuent de  payer un salaire de 140.000 FCfa à leurs journalistes et encouragera le Cnp, avec la même fermeté dont il a fait montre, à ne point être flexible et à exiger le paiement des 190 000 Fcfa exigibles par la loi, d’autant plus que la loi  ayant été votée en 2004, il n’y a plus de place pour un délai de carence.

Ce, tout en prenant le soin d’indiquer que les deux syndicats ne sont pas contre les entreprises de presse, bien au contraire. Et de signifier qu’ « un journal a une fonction sociale».

De l’appel au Chef de l’Etat

Concernant le  point relatif au renvoi de certains journalistes devant la chambre d’accusation, consécutivement à la crise post-électorale, et dont la plupart bénéficient d’une mesure de liberté provisoire,  le Sg du Synapp-CI demande au juge d’abandonner toutes les charges.  Bon nombre de ces journalistes et professionnels des médias (une vingtaine),  sont des ex-agents de la Rti.

Aussi lance-t-il, au nom de toute la corporation,  un appel aux autorités, et  particulièrement, au Président de la République, afin qu’elles se penchent sur ce dossier.

Remi Coulibaly