Parc national de Taï: La rivière Hana, une belle histoire d’amour

Parc national de Taï: La rivière Hana, une belle histoire d’amour

A la recherche de l’homme idéal, elle effectue un long voyage à travers forêts et clairières. Sur son chemin, elle reste insensible aux avances des hommes qu’elle rencontre. Jusqu’à ce qu’un jour, Hana découvre, sur le site actuel de l’Ecohôtel du Parc national de Taï, dans le secteur de Djouroutou, le beau Moumo (une autre rivière), grand, robuste avec un teint d’ébène.

Elle tombe sous son charme. Moumo également n’est pas insensible à la beauté et à la splendeur du teint clair d’Hana. Dès lors, Hana entame une danse de séduction avec Moumo.

Les deux rivières s’entrelacent mais sans jamais se toucher. Le teint clair d’Hana et celui noir de Mimo se distinguent aujourd’hui encore clairement à la surface de l’eau jusqu’à l’embouchure avec la rivière Meno où Moumo fini par succomber et se laisser entièrement engloutir par Hana.

Les deux, désormais, ne font qu’un, avant de laisser la place à Meno qui s’écoule jusque dans le Cavally. C’est ce spectacle naturel merveilleux de deux rivières qui se touchent mais dont chacune garde sa couleur, que nous avons découvert à l’Ecohôtel Touraco. Que la nature est merveilleuse ! Tout simplement !

SERGES N’GUESSANT


Le ministre Siandou Fofana au cœur de la forêt

Vendredi 17 mai, parti de Grand-Béréby pour Taï, en tête de la caravane, en passant par Tabou, Grabo et Djiroutou, en compagnie de ses collaborateurs, des acteurs du secteur du tourisme et des médias nationaux et internationaux, le ministre Siandou Fofana a passé une nuit dans le Parc national de Taï, au sein de l'Ecohôtel ''Touraco'', en pleine forêt secondaire.

Dans ce parc, d’une superficie de 536.000 hectares, le ministre et sa délégation ont dormi dans des bungalows pour les uns et sous des tentes pour d'autres. Le lendemain samedi 18 mai, ils  ont pu observer le phénomène de la photosynthèse. La forêt libère l'oxygène et absorbe tout ce qui est Co2 (gaz carbonique).

Le phénomène est visible à travers une brume matinale s'échappant du couvert forestier pour se dissiper lentement dans la nature, comme en période d’harmattan. Après quoi, une randonnée pédestre a commencé par la traversée, à la rame, de la rivière Moumo, sur une vingtaine de mètres, dans un canoë conduit par un agent de l'Oipr.

Une véritable épreuve de nerfs pour le ministre et sa délégation qui effectuaient ainsi, pour la première fois, cet exercice dans un tel environnement. La randonnée dans la forêt a été l’opportunité pour le ministre d’en apprendre davantage sur la biodiversité et les 1.800 espèces végétales dont 138 endémiques et des plans d’eau navigables qui composent le Parc national de Taï.

S. N’GUESSANT