Paix et réconciliation: Les cinq (5) lauréats du concours de Nouvelles connus

Le résultat du concours international de Nouvelles sur la paix et la réconciliation  initié par le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, a été proclamé, ce mercredi 19 mars, à Abidjan-Riviera.

Le jury présidé par l’écrivaine Fatou Keïta et composé de Foua Ernest de Saint Sauveur, Yéo Habibata Ouattara et Awani Sylla a désigné les cinq lauréats de ce concours de nouvelles.

Proclamant les résultats, Mme Keïta a annoncé que le 1^er prix est revenu à « La divine paix » de Ouattara Ba Bema; le 2^ème prix à « Comme les cinq doigts de la main » de Coulibaly Fangma; le 3ème prix à "Le Bac du pardon" d'Adama bakayoko; le 4^ème prix à « La Chaîne brisée » de Yao Akissi Diane-Christiane et le 5^ème prix à « Un destin commun » de Brou Konan Alain. Ces lauréats recevront respectivement 500.000 fcfa, 400.000 fcfa, 300.000 fcfa, 200.000 fcfa et 100.000 fcfa ainsi que de nombreux lots.

Après le lancement du concours le 16 septembre dernier et ce jusqu’à la clôture le 15 décembre, Moussa Touré, conseiller spécial et chef du Service de la communication du président de l’Assemblée nationale, a indiqué que ce sont 219 textes sur plus de 300 candidatures qui ont été retenus.

Ces textes qui répondaient aux critères de validité indiqués par le règlement intérieur ont été par la suite remis au jury du concours.

« Au terme d’un mois et demi de correction, les résultats anonymes ont été communiqués à la cellule chargée du suivi dudit concours et la relation entre les textes et les auteurs a été faite, en présence de tout le monde et dans la plus grande transparence », a expliqué la présidente du Jury, Fatou Keïta.

Après la proclamation officielle des résultats du concours, elle a indiqué que le jury va également informer les lauréats par voie de presse et directement par téléphone et par mail. C’est le président de l’Assemblée nationale qui remettra lui-même les lots de ces derniers lauréats.

Par ailleurs, M. Touré a réitéré l’intérêt que porte le président Guillaume Soro à cette compétition. « Il est convaincu que si les mots nous ont poussés à l’affrontement, c’est par les mots que nous pouvons entamer le processus de guérison définitive », dira-t-il.

CHEICKNA D. Salif
salifou.dabou@fratmat.info