OREN’TCHY (Artiste-chanteur): ‘’Le MASA est une nouvelle plate-forme pour moi’’

OREN’TCHY, artiste-chanteur
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OREN’TCHY (Artiste-chanteur): ‘’Le MASA est une nouvelle plate-forme pour moi’’

Vous participez pour la première fois avec Boom Boom Africa du 10 au 17 mars, au marché des arts du spectacle africain (MASA) à Abidjan...

Oui, c’est une belle occasion pour moi et mon groupe également. C’est aussi un autre challenge pour nous. Le MASA est un marché où il faut se vendre. Raison pour laquelle, vu son importance, je suis rentré au pays depuis quelques semaines pour le préparer avec Boom Boom Africa. Parce que c’est une nouvelle plate-forme qu’on nous donne. J’ai déjà commencé les répétitions avec mon groupe. Chaque jour, nous scrutons les moindres détails pour produire un beau spectacle ce jour-là. Le MASA m’a toujours intéressé. Parce que depuis sa création en 1993, j’ai toujours assisté à l’événement.  Aujourd’hui, on me donne une opportunité que je ne compte pas rater.

Comment avez-vous été choisis ?

Généralement, le MASA recherche des spectacles authentiques. Après mon spectacle à l’Institut français, les gens ont jugé bon que je le propose au MASA. Et c’est ce que j’ai fait. Le comité l’a validé et on a été sélectionné. Nous disons gloire à Dieu pour cela.

Quel regard portez-vous sur le MASA ?

Il est vrai que le MASA avait perdu de sa notoriété. Mais depuis ces dernières années, le comité d’organisation a su le repositionner et est en train de lui redonner ses lettres de noblesse. C’est une joie immense pour moi de participer à cette édition qui marque en même temps les 25 ans du MASA. C’est un bel âge et c’est également la 10e édition. Et pour moi et Boom Boom Africa, cela nous galvanise déjà. Nous espérons être à la hauteur.

Combien de spectacles allez-vous présenter au MASA ?

Nous avons deux spectacles à présenter. L’un au Palais de la culture de Treichville et l’autre au Canal aux bois à Treichville. A cette occasion, nous allons faire connaître l’Abodan, cet autre pan de la culture ivoirienne au monde entier. Mon ambition première, c’est de taper dans l’œil d’acheteurs de spectacles et de positionner Oren’tchy et Boom Boom Africa.

Vous amorcez désormais une nouvelle dynamique artistique avec ce groupe.

Tout à fait. C’est un très gros rêve pour moi. Parce que depuis tout jeune, j’admirais beaucoup ceux qui dansaient l’Abodan au village. Je me suis dit qu’il fallait un jour que je valorise ce rythme traditionnel. Je le trouvais un peu hermétique. Donc, le moment est venu pour moi maintenant de le montrer au public. Mais avant, nous avons fait un casting pour recruter les meilleurs musiciens et danseurs qui pratiquent ce rythme musical. Ça été un an de préparation avant de le présenter en juillet 2017 à l’Institut Français. C’est donc un nouveau départ de ma carrière avec ce groupe.

Un album est-il donc en préparation avec cette nouvelle formation ?

Effectivement. Vu l’attente des uns et des autres au cours de spectacle, il est important de sortir un album. Lors de notre spectacle à l’Institut français en juillet 2017, il y avait une française d’origine ivoirienne qui nous a demandé s’il y avait déjà un album sorti. Notre réponse par la négative l’a un peu découragée. Donc nous nous attelons à travailler dans ce sens.

Entretien réalise par
SERGES N’GUESSANT