Nigeria: échanges de tirs entre Boko Haram et forces de l'ordre à Abuja

Des soldats nigérians en patrouille dans l'Etat de Borno, près d'un camp de Boko Haram
Des soldats nigérians en patrouille dans l'Etat de Borno, près d'un camp de Boko Haram
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Nigeria: échanges de tirs entre Boko Haram et forces de l'ordre à Abuja

Nigeria: échanges de tirs entre Boko Haram et forces de l'ordre à Abuja

Des membres présumés du groupe islamiste Boko Haram ont ouvert le feu vendredi sur les forces de l'ordre à Abuja, entraînant des échanges de tirs qui ont fait plusieurs morts et blessés, selon les services de renseignement et la police.

Aucune des deux sources n'a donné de bilan plus précis des tués dans cette attaque.

Suite à des indications fournies par des combattants de Boko Haram en détention, les forces de l'ordre se sont rendues derrière la résidence des parlementaires fédéraux à Abuja, dans le quartier d'Apo, où était censée se trouver une cache d'armes, a déclaré Marilyn Ogar, porte-parole des services de renseignement nigérians, dans un communiqué.

Peu après minuit, les membres des forces de l'ordre ont commencé à "creuser à la recherche des armes", a-t-elle ajouté.

C'est à ce moment-là que les policiers ont "été pris sous des tirs nourris (...) provenant d'éléments de Boko Haram présents dans la zone, ce qui a entraîné une réponse immédiate des forces de sécurité".

"Plusieurs personnes ont été blessées et 12 autres ont été arrêtées en relation avec cet incident", a précisé Mme Ogar.

"Des morts ont été signalés" suite à cet incident, a déclaré à l'AFP la porte-parole de la police, Hyelhira Altine Daniel, sans vouloir donner de chiffres.

Mme Ogar a pour sa part déclaré à l'AFP ne pas être en mesure de confirmer qu'il y a eu des morts.

Boko Haram dont l'insurrection secoue le nord-est depuis quatre ans, a déjà mené des attentats dans la capitale nigériane, dans le centre du pays, notamment au siège des Nations unies, dans les bâtiments d'un grand quotidien national et dans un centre commercial.

Abuja a été placée sous haute surveillance depuis l'attentat contre le siège des Nations unies en 2011, des postes de contrôle ayant été installés devant tous les bâtiments gouvernementaux.

Il s'agit de la première attaque islamiste depuis plusieurs mois dans la capitale nigériane.

AFP