Musique, égalité des droits et du genre : Le Sam-Ci instruit ses syndiqués

Musique, égalité des droits et du genre : Le Sam-Ci instruit ses syndiqués

Artistes musiciens, arrangeurs, chanteurs, auteurs, compositeurs et autres métiers connexes, sous la férule de la secrétaire générale du Syndicat des artistes musiciens de Côte d’Ivoire (Sam-Ci), Daniel Logou alias Dan Log, ont été instruits des droits et devoirs qu’exigent l’exercice et la pratique professionnels de leur art. Principalement sur les questions de rémunération équitable, sur des bases légales et objectives, entre hommes et femmes. C’était à l’hôtel Palm-Club d’Abidjan-Cocody, les 18 et 19 juillet.

Le Sam-Ci, pour l’occasion, a eu le soutien et l’accompagnement technique et intellectuel de la fédération internationale des musiciens (Fim), de l’Association des métiers de la musique, section Sénégal (Ams) et Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synapp-Ci).

Dan Log, au terme des travaux et eu égard à la qualité de ceux-ci a exhorté  les artistes à rester unis et solidaires les uns envers les autres, pour réussir le combat de la défense de leurs intérêts communs et individuels, conformément aux dispositions régaliennes. Entre autres droits, les syndiqués du Sam-Ci ont planché avec leurs formateurs sur les spécificités de droits exclusifs comme ceux moyennant rémunération, la rémunération équitable, la rémunération pour copie privée, etc. le tout sous le sceau de l’édiction par les autorités ivoiriennes du statut professionnel de l’artiste en cours. Avec à la clé, une invite à une unité d’action : « Laissons derrière nous les malentendus. Rassemblons-nous plutôt dans l’intérêt des artistes et donnons-nous la main pour la résolution de tous nos problèmes ». Avant d’arguer à la loupe des items enseignés au cours du séminaire, que «  Nous sommes à l'heure de l'équilibre des genres. Le temps est arrivé pour que la femme revendique sa place dans la société. Etre là où les décisions se prennent et non s'appliquent ». Un préalable, juge-t-elle, avant de défricher de nouveaux chantiers pour le mieux-être des artistes.

Quant à la présidente du Conseil syndical du Sam-Ci, l’artiste Tiane, elle estime qu’il est indéniable que les artistes aient une meilleure vie. Elle a appelé les artistes à l’unité avant de déplorer le fait qu’ils soient utilisés seulement pour les loisirs pendant que certaines autorités font la sourde oreille lorsqu’ils parlent de la question de leurs droits. Toutes choses qui inclineront le secrétaire général adjoint de la Fédération internationale des musiciens, Thomas Dayam, à recommander aux adhérents du Sam-Ci d’éviter de faire de l’activisme effréné et de surtout mettre l’accent sur la défense des droits élémentaires des artistes musiciens ivoiriens. Créé le 8 avril 2017, le Syndicat des artistes musiciens de Côte d’Ivoire a pour objectif lutter pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des artistes musiciens ivoiriens.  Etant entendu qu’il se veut un instrument de lutte pour la défense des droits des artistes musiciens, leurs intérêts sociaux et économiques.

REMI COULIBALY