Musique: Cissé Bacongo rend hommage à Bilé Didier

Musique: Cissé Bacongo rend hommage à Bilé Didier

Un tableau personnalisé fait à l'aide d'écrans et de claviers de téléphone de récupération signé Mounou Désiré (artiste-peintre) a été offert au précurseur du Zouglou en Côte d'Ivoire.

Expliquant le sens de cette cérémonie, Cissé Bacongo a indiqué qu'il se situe dans le prolongement d'une cérémonie d'hommage rendu à l'artiste le 14 avril 2018, au quartier Sogefiha. Le député a également félicité les organisateurs de cet événement d'hommage qui donne l'occasion, a-t-il dit, de « ressusciter l'artiste ».

Aussi a-t-il annoncé une cérémonie d'hommage national à l'artiste le 19 avril prochain à l'Institut national supérieur des arts et de l'action culturelle (Insaac), occasion au cours de laquelle Bilé Didier devrait être décoré par le ministre de la Culture et la Francophonie, Maurice Bandaman, pour sa contribution à la promotion de la culture à travers le Zouglou.

« Il est très rare d'être prophète chez soi et c'est la première fois que je suis honoré en Côte d'Ivoire de cette façon. Surtout après 27 à 28 ans de carrière où on a l'impression d'être en marge de la société. Un petit hommage de mon vivant vaut mieux que mille éloges à titre posthume. Je tiens donc à dire merci à toute la jeunesse de Koumassi et au ministre Cissé Ibrahim Bacongo pour cette marque de distinction », a affirmé Bilé Didier, qui a fait son enfance au quartier Sogefhia (bloc bleu).

En 1990, Bilé Didier, alors étudiant en physique à l'Université Félix Houphouët de Cocody (ex-université de Cocody) crée avec des amis appelés « Les parents du campus », une danse philosophique dénommée « Zouglou » pour dénoncer les tares de la société et surtout les difficultés en milieu estudiantin avec des titres à succès comme « Gboklo Koffi », « Anango plan ».

Eugène YAO
eugene.yao@fratmat.info