Musée mobile d’art contemporain : L’escale abidjanaise à mi-parcours entre Lagos et le Dak’Art

Souleymane Konaté, le peintre ivoirien de l’expédition « Terrains tendus ».
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Musée mobile d’art contemporain : L’escale abidjanaise à mi-parcours entre Lagos et le Dak’Art

Musée mobile d’art contemporain : L’escale abidjanaise à mi-parcours entre Lagos et le Dak’Art

Lancée le 10 avril dans la mégapole nigériane, la caravane de créateurs a posé ses cimaises au Goethe Institut d’Abidjan, après avoir irisé la biennale de Dakar.

Pour sa 2e édition, le Musée mobile d’art contemporain, autour du thème « Terrains tendus », est présent au Goethe Institut d’Abidjan-Cocody. Une étape à mi-parcours du retour de la caravane entamée le 10 avril à Lagos (Nigeria), à l’initiative du centre culturel allemand de ladite métropole, qui a sillonné le Bénin, le Togo, le Ghana et le Mali, avant de marquer de son empreinte la 13e biennale du Dak’Art à Dakar (Sénégal), du 25 avril au 8 mai.

A travers « Terrains tendus », le Musée mobile permet aux artistes d’examiner divers espaces publics comme des zones de communication, d’interaction sociale, économique et politique voire de perturbations, au-delà d’être des aires d’inspirations culturelles.

Le projet embrasse la diversité des pratiques et des points de vue des artistes participants. Qui, du reste, discutent et échangent leurs interactions artistiques au cours de ce périple de 10 000 kilomètres.


10 000 kilomètres pour s’unir par l’art

Ainsi, de l’artiste expérimental Dame Diongue (Sénégal), à la conservatrice et artiste nigériane établie à Freiburg (Allemagne) Emeka Udemba, en passant par le photographe allemand, Gabriel Geller, le graphiste Monsuru Alashe de Lagos, le sculpteur ghanéen de Takoradi, Ray Agbo, ou encore le peintre ivoirien, Souleymane Konaté, le Musée mobile a permis aux uns et aux autres de conjuguer au présent, l’art sous toutes ses coutures. Avec, in fine, en traversant les frontières géographiques et les communautés, de permettre aux artistes de s’approprier l’espace public comme terrain de création artistique.

REMI COULIBALY