Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, a mis à profit, vendredi, à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle, à Cocody, la cérémonie de présentation de vœux et la rentrée culturelle de son département pour parler de l’importance de la culture pour une nation : «Ma conviction est que la culture est un facteur déterminant du développement des peuples». A cet effet, le ministre montrera que des actions posées dans son département en 2013 ont participé au bouillonnement artistique et culturel de la Côte d’Ivoire. Il a parlé, à l’échelle nationale, de l’organisation nationale du colloque international Henriette Dagri Diabaté et des festivals régionaux (Festivals du Zanzan,  des Savanes…), du Salon international du livre d’Abidjan (Sila), etc. Il a mentionné que l’organisation de ces activités et l’appui à certains festivals ont fortement contribué à la valorisation et à la promotion du patrimoine culturel national. Le ministre Maurice Bandaman a révélé que son département s’est engagé dans la relance et la promotion du cinéma ivoirien par le renforcement de la coopération avec le Maroc. Toute chose qui s’est traduite par la participation des cinéastes nationaux à des festivals de renom au Maroc et à l’organisation d’une semaine du cinéma marocain en Côte d’Ivoire.
Parlant des perspectives de 2014, il a indiqué que cette année sera marquée par le retour du Marché des arts et du spectacle africain (Masa) prévu du 1er au 8 mars à Abidjan. Il n’a pas manqué de rappeler qu’au titre des infrastructures culturelles, la réhabilitation du Palais de la culture et du Centre culturel Jacques Aka de Bouaké coûte près de 25 milliards de Fcfa.
Dans le cadre de l’industrialisation du secteur de la culture, Maurice Bandaman a annoncé que l’élaboration du projet de loi portant Politique culturelle nationale et d’autres projets de lois spécifiques attachés à la rationalisation et à la promotion des filières de l’industrie des arts et de la culture est en cours. Avant de déclarer que l’année 2014 sera dite «année de la mémoire, de la reconnaissance, du théâtre et du cinéma» : «La culture est d’abord ce qui permet à l’homme de découvrir le monde en donnant sens à la vie en société. Malheureusement, nous entretenons un rapport difficile avec la question de la mémoire». Le ministre de la Culture et de la Francophonie a réitéré sa volonté de lutter efficacement contre la piraterie.
La directrice du Burida, Irène Viera, au nom des employés du ministère de la Culture et de la Francophonie, a rappelé toutes les actions posées par Maurice Bandaman  qui ont fait avancer ce département. Ken Adamo, président de l’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire (Unartci), a félicité le ministre pour avoir permis à de nombreux artistes d’entrer en studio pour sortir des œuvres.
L’oxygénation musicale a été assurée par Bailly Spinto, Amy Bamba…                      

Issa T. Yéo