Maurice Bandaman aux cinéastes africains: ‘‘Vous devez réécrire une Afrique qui gagne...’’

Le ministre Bandama visite l'exposition photo de Clap Ivoire
Le ministre Bandama visite l'exposition photo de Clap Ivoire
Le ministre Bandama visite l'exposition photo de Clap Ivoire

Maurice Bandaman aux cinéastes africains: ‘‘Vous devez réécrire une Afrique qui gagne...’’

Maurice Bandaman aux cinéastes africains : ‘‘Vous devez réécrire une Afrique qui gagne...’’

Le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, a exhorté les jeunes réalisateurs africains à « reconstruire » l’image du continent.

« Vous devez réécrire une Afrique qui gagne, ici en Afrique », a-t-il déclaré, le mardi 2 septembre, à Abidjan-Attoban, à l’ouverture de la 14e édition de Clap Ivoire international. Un festival concours de courts métrages qui réunit à Abidjan, Grand-Bassam et Yamoussoukro (2 au 6 septembre 2014) des jeunes réalisateurs venus de treize pays de l’espace de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao).

Conscient de l'influence du cinéma, à redorer l’image de l’Afrique à travers le monde, il a insisté sur le rôle que doit jouer les cinéastes. « Voici la mission qui pèse sur vous, jeunes cinéastes qui avez, à réécrire une autre histoire, celle de l’Afrique qui gagne, triomphe des maladies, de la misère, des guerres civiles, des rebellions et des tyrannies et qui porte à espérer », a soutenu avec forte conviction le ministre Bandaman.

« Le cinéma peut nous aider à sortir de ces profondeurs et l’histoire de l’Amérique nous le prouve », a-t-il poursuivi. Avant de se référer au cinéma américain. Et surtout, le Cosby Show qui a été la première marche de l’image du noir aux États-Unis d’Amérique. Selon lui, ce feuilleton aura permis de fédérer toute l’Amérique autour de ce que le noir n’est pas qu’agression.

« Obama n’est pas né ex-nihilo. Il a été une longue reconstruction de l’image du noir pour la faire accepter et aimer. Et voir dans le noir, des qualités, des capacités et des possibilités. C’est donc le cinéma qui a permis cela. Sur trois décennies, le cinéma a permis de changer l’image de l’Amérique raciste… », a expliqué M. Bandaman.


CHEICKNA D. Salif
salifou.dabou@fratmat.info