Lutte contre les cancers: Quand la mode se fait vecteur de ce combat

Quelques créations du styliste-designer, promoteur du Festival international de la mode d'Abidjan, Stéphane Mambo.
Quelques créations du styliste-designer, promoteur du Festival international de la mode d'Abidjan, Stéphane Mambo.
Quelques cru00e9ations du styliste-designer, promoteur du Festival international de la mode d'Abidjan, Stu00e9phane Mambo.

Lutte contre les cancers: Quand la mode se fait vecteur de ce combat

Vous avez organisé la 3e édition du Festival international de la mode d’Abidjan (Fimda) le 9 novembre 2018 autour du thème: «Mode, art et social». Pourquoi cette thématique ?

Nous avons voulu allier, pour cette édition, la mode et le social notamment, la lutte contre le cancer des femmes. Il s’agissait, à travers cet évènement, de parler de cette maladie.

Quels ont été les participants à cette 3e édition ? Vous êtes certes le promoteur, mais il n’en demeure pas moins que vous étiez aussi sur le « T » à travers vos créations. Présentez-nous brièvement votre collection.

Pour cette édition, sept pays africains étaient à l’affiche. Ce sont le Ghana, le Nigeria, le Sénégal, le Tchad, le Bénin, Madagascar et le Togo qui ont été conviés à ce défilé en terre ivoirienne. Pour ce qui est de ma collection, elle se nomme « Chic homme ». Cela pour dire que les hommes doivent pouvoir bien se vêtir puisqu’ils représentent notre nation. Plus les hommes sont bien habillés, cela suppose que la nation se porte à merveille. Le thème de cette collection est révélateur puisque bien s’habiller c’est aussi être bien dans sa peau.

De manière générale, sur quelle matière, en tant que styliste-designer, vous travaillez aisément ?

Je n'ai pas de préférence. Je travaille sur toutes les matières. Mais pour la collection « chic homme », j’ai opté pour le super 100 et la gabardine qui sont faciles à utiliser et durables. Ils ne sont pas brillants mais plutôt soft.

Au terme de cette 3e édition, quel bilan faites-vous ? Et quelles sont les perspectives pour la prochaine édition ?

Le bilan est positif. J’ai vu des hommes et des femmes mobilisés pour la lutte contre les cancers de la femme. Notre objectif majeur était avant tout, d’éveiller les consciences et d’inciter à la mobilisation collective pour bouter hors de notre pays ce mal, ce tueur silencieux. Comme perspectives, il s’agira de poursuivre le volet social en continuant cette lutte.

Vous avez décidé de soutenir la lutte contre les cancers des femmes à travers une collecte de fonds. Quel est le principal motif de cette action hautement sociale ? 

Le traitement du cancer étant très coûteux, nous avons voulu, à notre humble niveau, apporter notre soutien dans ce combat. La collecte de fonds vise à aider des femmes vivant avec cette maladie. Nous travaillons avec une Ong, le Réseau des amis pour la lutte contre les cancers de la Femme (Ral2cf).

Propos recueillis par
Marie-Ange AKPA
ange.marie@fratmat.info