Lutte contre l’immigration irrégulière: Une vingtaine de journalistes formés

Lutte contre l’immigration irrégulière: Une vingtaine de journalistes formés

Lutte contre l’immigration irrégulière: Une vingtaine de journalistes formés

Ils sont une vingtaine de journalistes qui ont été formés aux définitions des termes de la migration (migration régulière et migration irrégulière, migrants, réfugiés, victimes de traite, trafic illicite de migrants).

C’était du 14 au 15  novembre 2017, à Abidjan-Cocody. C’est une initiative de la Fondation Friedrich Naumann, en partenariat avec Ciné Connexion, l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) et le ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur.

Issiaka Konaté, directeur général des Ivoiriens de l’extérieur, s’est félicité de ce projet. « La question de la migration va au-delà des partis politiques. C’est un engagement national et c’est vous les journalistes qui deviez partager la vraie information. Car, cela n’honore personne. Ce que nous voulons n’est pas que les gens ne partent pas, mais qu’ils utilisent la voie régulière. D’ailleurs, il y aura très bientôt un séminaire gouvernemental sur la question », a-t-il affirmé.

Selon Laurent Guittey, représentant l’Oim, « les journalistes sont les porte-voix et il est important qu’ils distillent la bonne information. C’est pourquoi, cette formation a tout son sens ».

Pour Sangaré Yacouba, journaliste et coordonnateur de Ciné connexion, sa structure s’est donnée pour mission de promouvoir les droits humains en Côte d’Ivoire et cette formation fait partie d’une série d’activités en vue dans le cadre de la Semaine des droits de l’homme qui se tient du 11 au 18 novembre à d’Abidjan.

Quant à Sophie Konaté, chargée de programmes de la Fondation Friedrich Naumann-Abidjan, elle a indiqué que ces dernières années, la question de l’immigration est d’actualité. Et il y a des vocabulaires qui échappent aux journalistes. C’est pourquoi, il convient de les former pour mieux les outiller dans le traitement de l’information sur la question.

Eugène YAO
eugene.yao@fratmat.info