Littérature : « Un million d’Euro pour 48 heures », le dernier né de Samuel Dégni

« Un million d’Euro pour 48 heures », est le dernier né de  Samuel Dégni, poète, dramaturge et romancier. Concepteur de la « Prédiromance », un genre littéraire prônant le salut de l’humanité, en s’inspirant  des principes bibliques. Il est à son 4^e ouvrage, après le succès de son roman, « Le dernier jour d’un condamné à mort ».

 La  dédicace de son ouvrage a eu lieu, le samedi 7 février, au cours secondaire méthodiste de Cocody. C’était en présence du président de l’association des écrivains de Côte d’Ivoire, Josué Guébo, du directeur de la lecture et du livre, Henri Koumo. Des chroniqueurs, dramaturges, poètes et romanciers, entre autres Inza Bamba,  Soilé Check Amidou, Abou Diarra et Moussa Sanogo, y ont également pris part.

Ce livre de 139 pages, publié en janvier 2015, à Abidjan, est à la croisée de plusieurs  genres littéraires (roman, poésie, conte) et du cinéma.  Riche en enseignements et suggérant des pensées philosophiques, il donne une lueur d’espoir  pour être délivrer  du joug des pouvoirs occultes. On y distingue  un prologue, quatre parties et des intertextes: Trente-deux heures dans l’épouvante, parenthèse d’une vie, un chrono sans pitié, l’ultime instant.

L’histoire de cet ouvrage s’apparente à l’actualité de la Côte d’Ivoire : l’enrichissement illicite, les enlèvements d’enfants.

En effet, l’auteur, dans son ouvrage, relate l’histoire de Pédro Gonzales, l’acteur principal, qui désire être riche. Une confrérie lui remet une mallette d’un million

d’Euro, à dépenser en 48 heures, afin de ne pas trahir le pacte. Sa vie  programmée  était décomptée par un chrono et une tablette multimédia affichait toutes les actions de la confrérie pour son exécution. Ce qui devient, pour lui, un calvaire.

Samuel Dégni  met en exergue, dans son ouvrage, la transhumance temporelle, la variation de l’espace  (Europe, Afrique, Amérique) et les formes symboliques,  pour  captiver  le lecteur.

Bellarmin Yao Kan

Correspondant