Liberté de la presse: Zio Moussa situe la responsabilité des journalistes

Zio Moussa
Zio Moussa
Zio Moussa

Liberté de la presse: Zio Moussa situe la responsabilité des journalistes

Liberté de la presse: Zio Moussa situe la responsabilité des journalistes

Le président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped), Zio Moussa, a indiqué que « les journalistes sont les premiers responsables de leur sécurité ». C’était à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, le week-end dernier, à la maison de la presse d’Abidjan-Plateau autour du thème: « Liberté de la presse et responsabilité ».

Abordant le sous-thème, « le droit à l’information et la sécurité des journalistes », M. Zio s’est évertué à démontrer que « les journalistes sont les premiers responsables de leur sécurité ».

Justifiant sa position, il soutient que nombre de journalistes ignorent les règles de base de leur métier et les textes juridiques que sont les lois nationales et les autres textes du droit international.

Pour lui, c’est cette ignorance qui expose très souvent les journalistes à la violence.

C’est pourquoi, il préconise que le journaliste soit instruit sur les règles de base de son métier qui constitue selon lui un rempart de sécurité.

Pour Zio Moussa, un autre pan de cette sécurité du journaliste réside dans sa connivence avec les politiques, car bien des journalistes font du militantisme politique dans les rédactions et jamais du journalisme professionnel.

Ainsi, ces acteurs de la violence symbolique, très souvent fanatisés, se retrouvent confrontés à la violence des camps d’en face. Et Zio Moussa de dire « dans de tels contextes aucune sécurité si puissante soit-elle ne met le journaliste à l’abri de l’insécurité. Surtout que sous les tropiques le champ politique est caractérisé par la violence ».

A cela s’ajoute la précarité dans laquelle baignent les journaux nationaux, incapables d’assurer la sécurité juridique de leurs journalistes.

Mais pour lui, il faut continuer de se battre, car « le droit à l’information ne s’est pas obtenu sans effort », affirme-t-il. C’est donc à juste titre qu’il estime que la liberté de la presse avec son corollaire de droit à l’information est un combat jamais gagné d’avance.

 

Eugène YAO

eugene.yao@fratmat.info