Liberté de la presse: L’Observatoire africain d’évaluation voit le jour

Liberté de la presse: L’Observatoire africain d’évaluation voit le jour

Liberté de la presse: L’Observatoire africain d’évaluation voit le jour

Le rideau est tombé, le mardi 6 octobre, sur le premier colloque international de la liberté de la presse en Afrique tenu à Abidjan. Panels, ateliers, rencontres et débats ont, entre autres, meublé cet événement.

Au terme de ces deux jours de travaux, les participants ont adopté en session plénière une déclaration dite « la Déclaration d’Abidjan » et également les résolutions finales du colloque. Autre fait notable de cette journée de clôture, c’est la création de l’Observatoire africain de la liberté de la presse.

« Le colloque d’Abidjan décide de la création d’un Observatoire africain de la liberté de la presse et met sur pied un comité ad’hoc composé des pays participants audit colloque pour sa mise en œuvre », a indiqué Michaël N. Didama,
représentant du Tchad.

Cet organe panafricain aura pour objectif d'évaluer et de noter les politiques des États africains en matière de liberté de la presse, de la protection des journalistes et des professionnels des médias. Le colloque d’Abidjan a aussi institué, pour inciter les journalistes à faire preuve de « plus de professionnalisme » dans la pratique de leur métier, le 6 octobre comme « Journée africaine d’autorégulation des médias et de protection des journalistes ».

L’initiatrice du colloque international d’Abidjan sur la liberté de la presse, la ministre Affoussiata Bamba-Lamine, s’est félicitée de « la richesse et de la qualité des échanges qui ont prévalu tout au long de cet événement ». Elle a également exprimé son « infinie » gratitude aux différents participants « qui ont effectué nombreux le déplacement à Abidjan ».

La porte-parole adjointe du gouvernement a aussi indiqué aux journalistes que le Président de la République leur accorde beaucoup de considération. « Le Chef de l’Etat sait que la liberté de la presse constitue l’un des principaux moteurs de l’émergence de la Côte d’Ivoire. Mieux, il est conscient qu’une presse libre est un indicateur des libertés dans un pays démocratique », a-t-elle expliqué.

Elle a, par ailleurs, rassuré les participants sur sa volonté de s’impliquer activement dans la mise en œuvre effective des recommandations contenues dans la « déclaration d’Abidjan » et les résolutions finales issues du séminaire. « Je m’engage à faire tout ce qu’il faut pour que ces recommandations ne restent pas dans les tiroirs », a-t-elle promis. Et d’ajouter: « j’en ferai un large écho auprès du gouvernement pour une contribution efficace de l’Etat de Côte d’Ivoire ».

Les participants ont, dans la motion de remerciements lu par Jean Pascal N’Dong, représentant gabonais, noté « le climat apaisé qui prévaut en Côte d’Ivoire surtout à la veille d’une élection présidentielle » et ont souhaité « qu'elle se déroule dans une atmosphère de convivialité ».

ARNAUD MINATIENNI
Stagiaire