Lauréate d’un grand prix Fituc au Maroc : La compagnie “Atelier Deakoom ’’ reçoit les honneurs de Maurice Bandaman

Le Maurice Bandaman (au centre) avec les lauréats du grand prix de la meilleure représentation.
Le Maurice Bandaman (au centre) avec les lauréats du grand prix de la meilleure représentation.
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Lauréate d’un grand prix Fituc au Maroc : La compagnie “Atelier Deakoom ’’ reçoit les honneurs de Maurice Bandaman

Lors de la 25e édition du Festival international du théâtre universitaire de Casablanca (Fituc) qui s’est déroulée du 28 juin au 5 juillet au Maroc, la  compagnie ‘’Atelier Deakoom’’ s’est adjugé le grand prix de la meilleure représentation. En plus de ce Prix, celui de la meilleure interprétation féminine (meilleure actrice) est revenu à miss Etienne Bosson et le Prix de la meilleure interprétation masculine (meilleur acteur) à Jean Eudes Pokou. Le ministère de la Culture et de la Francophonie qui a décidé de récompenser les valeurs nationales n’a pas voulu passer cette distinction sous silence. C’est ainsi qu’une délégation de cette compagnie dirigée par Vagba de Sale, directeur de l’École nationale de théâtre et danse (Entd) de l’Institut national supérieur des arts et l’action culturelle (Insaac), a été reçue, vendredi, par le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, au Plateau.

Il s’agissait pour la troupe de présenter le Prix au premier responsable de la Culture en Côte d’Ivoire. Et de lui témoigner également sa reconnaissance pour l’appui qu’il lui a apporté dans le cadre de cette expédition. «Notre objectif, à la création de cette compagnie, c’était de faire du bon théâtre avec peu de moyens. Ayant bénéficié de l’appui du ministre avant de notre départ, nous sommes venu pour lui présenter les trophées que nous avons remportés », a précisé Vagba. Il est à noter que c’est avec la pièce ‘’Rupture’’, écrite et mise en scène par Vagba de Sale, que cette troupe a réalisé cet exploit.

Le ministre Bandaman s’est félicité du parcours de cette compagnie : « Au moment où ferment les salles et disparaissent les compagnies, c’est un plaisir de voir certaines de nos troupes de danse revenir de compétitions internationales avec des lauriers». Avant de promettre la mise en place d’un mécanisme de soutien et de récompense plus formel : «Il nous revient de pouvoir soutenir les compagnies qui nous rapportent régulièrement les lauriers ». Notons que ce festival a enregistré la participation de quinze troupes originaires de dix pays dont la Côte d’Ivoire, seul pays issu de l’Afrique subsaharienne.

Issa T. Yeo