Lanterne Magique Côte d’Ivoire :« Plus de 1000 enfants ont bénéficié d’une animation cinématographique en 2018 »

Lanterne Magique Côte d’Ivoire :« Plus de 1000 enfants ont bénéficié d’une animation cinématographique en 2018 »

Programme Education à l’image / Marie-Pascale Digbé (présidente de la Lanterne Magique Côte d’Ivoire) :« Plus de 1000 enfants ont bénéficié d’une animation cinématographique en 2018 »

Offrir une éducation à l'image de qualité aux enfants des couches défavorisées, leur permettre d'apprivoiser les grandes émotions du cinéma et de développer leur sens critique avec leurs camarades du même âge (6 à 12 ans). Telles sont les grandes lignes du programme initié chaque mois, depuis 2016, par la Lanterne Magique de Côte d’Ivoire. « En 2018, nous avons initié des séances de projections de films dans des villes et villages de Côte d’Ivoire pour permettre à des enfants des couches défavorisées de prendre part à ces activités.

Pour la ville d’Abidjan, cette action sociale qui s’est étendue à cinq quartiers (Vridi Cité, Abobo, Adjouffou, Bingerville et Yopougon Béago) a permis de toucher plus de 1000 enfants. Ces actions ont été possibles avec l’appui institutionnel et financier de l’ambassade de Suisse en Côte d’Ivoire», a dressé comme bilan Marie-Paule Didjé, présidente de cette Ong. Pour boucler la saison 2018, ce sont les enfants de Yopougon Béago  (213) et d’Adjouffou (200) qui ont eu le privilège d’accueillir l’équipe de la Lanterne Magique les 1er et 2 janvier 2019.

A l’occasion de ces deux étapes, les enfants de ces deux quartiers ont eu droit au film ‘’Chiken Run’’ des réalisateurs Peter Lord et Nick Park. Ce film qui parle de solidarité et de volonté est rempli de gags de différents niveaux et de références comiques qui ont permis aux enfants de développer leur sens de l’humour. « Les enfants ont découvert le plaisir du cinéma ensemble et en toute intelligence.

Grâce au petit journal illustré, qui leur présente le film, en favorisant la lecture avec les parents et au spectacle joué par des comédiens professionnels avant la projection, ils ont acquis les clefs qui leur permettent d'entrer dans le film et de mieux l'apprécier », a expliqué la première responsable de la structure. Marie-Pascale Digbé pense que ces séances sont de véritables éducations à l’image qui abordent le film au niveau de sa compréhension et de ses émotions, en développant la capacité des enfants et adolescents à visionner un film avec un œil critique et à en analyser le contenu, en gérant ses ressorts émotionnels, donc, en saisissant ses aspects techniques et narratifs. La prochaine étape est prévue le 16 février à l'Institut françois d'Abidjan-Plateau..

 

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