‘’Journée Sable et Soleil/Baie des milliardaires’’: L’Île Boulay s’offre en partage aux ‘’Pétroliers’’

Sans protocole discriminatoire, les mutualistes, touristes d’un jour, ont fraternisé entre eux et avec leur Dg, sur le sable et sous le soleil.
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‘’Journée Sable et Soleil/Baie des milliardaires’’: L’Île Boulay s’offre en partage aux ‘’Pétroliers’’

Le 20 janvier, a eu lieu un team building de la Mutuelle des agents de la Société nationale d’opérations pétrolières, Petroci, société d’État, (Map), dénommée Journée « Sable et Soleil », à l’espace Romano sis à la Baie des milliardaires de l’Île Boulay, au large d’Abidjan.

Au compte des activités qui ont meublé cette journée au relent d’un véritable trip touristique et de divertissement balnéaire, une balade sur la lagune Ebrié, de la berge de Treichville à la baie des milliardaires sise à l’Île Boulay, à une vingtaine de kilomètres de la capitale économique, en passant par la zone portuaire, l’ancien cimetière des bateaux, les forêts de mangrove immaculées et hameaux de pêcheurs, les résidences de vacances impressionnantes, les pieds-dans-l’eau de diverses personnalités d’ici et d’ailleurs… Et qui justifient l’épithète de « Baie des milliardaires ».

Le tout ponctué de compétions d’une flashmob chorégraphique de zumba, une fois les quelque 300 mutualistes, touristes d’un samedi débarqués des trois bateaux de plaisance de divers opérateurs nationaux, sur le rivage de Romano. S’ensuivent alors des compétitions sportives (Maracana, volleyball, tir à la corde, pédalo, baby-foot, jet-ski, pétanque), ainsi que des battles de danse et karaoké, des jeux de société et un déjeuner composé d’une multitude de grillades savoureuses, de fruits de mer et de spécialités locales.

Le Directeur général de Petroci, Dr Ibrahima Diaby qui a tenu à accompagner ses agents à cette journée-détente, a indiqué au président de la Map, ainsi qu’à l’ensemble du personnel, qu’après deux années de crise sociale vécues par la Société, du fait de la baisse des cours du pétrole, qu’il urgeait de remobiliser tous et chacun avec l’embellie en cours, afin de relever les défis actuels et à venir.

Pour sa part, Famoussa Traoré, le président de la Mutuelle, indique que cette journée qui avait pour objectif de réchauffer les relations et améliorer la cohésion sociale en interne, a atteint, à maints égards, ses buts. D’autant plus que depuis sa création en 1985, la Map a pour mission de créer un cadre de rapprochement et fédérateur entre les agents de la Petroci, en vue de favoriser et consolider les relations d’amitié, de fraternité, d’entraide et de solidarité. In fine, ces activités permettent de briser les barrières hiérarchiques et ou/professionnelles et homogénéiser le personnel.

Un archipel de treize îles en réalité…

L’Île Boulay, rappelons-le, située sur la Lagune Ébrié et à proximité de l’Océan Atlantique, à 15 min en bateau du centre d’Abidjan en direction de l’ouest, est un lieu paradisiaque de villégiature recherché en raison de son isolement et aussi de sa proximité immédiate.

S’étendant sur 11 km de long et 3 km de large, Île Boulay se caractérise par une nature encore préservée et sa fameuse ” Baie des milliardaires “, assimilée par beaucoup à un Beverly Hills local, la lagune, chaude et lisse, y favorise la pratique de sports nautiques dans d’excellentes conditions (wakeboard, ski nautique, etc.) et plusieurs réceptifs hôteliers sont installés sur l’île, nombre d’entre eux sont pris d’assaut les week-ends par de jeunes et moins jeunes Abidjanais.

L’île porte le nom d’un ancien colon français, M. Boulay, dont c’était la plantation. C’est un archipel d’îles. Rattachée à la commune de Yopougon, l’archipel dont la principale étant bien sûr l’île Boulay se compose de 13 îles : Ossibissa, N’gbossroya, Quartier baoulé, Eden city, Johnnykro Mangokro, Azito palace, Azito Beach, l’Eden Beach, African paradise, N’zimakro… Les îles sont pour la plupart très peu peuplées, et ne bénéficient ni du téléphone ni de l’électricité ni de routes bitumées. Presque toute la surface est couverte par des plantations de coco. Des particuliers y ont installé des paillotes plus ou moins luxueuses à leurs frais et payent aux chefs coutumiers un loyer pour le terrain.

REMI COULIBALY