Jeux vidéo et électronique : Abidjan accueille son 1er Festival international

Sidick Bakayoko, promoteur du Festival entend positionner Abidjan comme une des places-fortes des Jeux vidéo en Afrique.
Sidick Bakayoko, promoteur du Festival entend positionner Abidjan comme une des places-fortes des Jeux vidéo en Afrique.
Sidick Bakayoko, promoteur du Festival entend positionner Abidjan comme une des places-fortes des Jeux vidu00e9o en Afrique.

Jeux vidéo et électronique : Abidjan accueille son 1er Festival international

Jeux vidéo et électronique : Abidjan accueille son 1er Festival international

La mégapole ivoirienne abritera les 11 et 12 novembre, au Palais de la culture de Treichville, la 1ère édition du Festival international de l’électronique et des jeux vidéo d’Abidjan (Feja). Avec plus de 5000 participants (Gamers) attendus, la capitale économique (culturelle et sportive) par ce tournoi, entrera de plain-pied dans le gotha des villes de grands rassemblements de ce phénomène social, culturel, économique et sportif.

En effet, au cours d’une cérémonie de lancement, le week-end dernier, à Cocody, le promoteur du Festival, Sidick Bakayoko, directeur général de Paradise Game, a indiqué que les adeptes, dans les catégories, minimes, cadets, junior et sénior rivaliseront de dextérité autour d’une trentaine de jeux électroniques et vidéo, allant de Fifa Football, Nitendo à  des jeux vidéo à succès, à l’image de ceux inspirées de séries comme Final Fantasy, Metal Gear et Mario.

Né au début des années 1960, les jeux électroniques et vidéo ont connu un pic au milieu des années 1980, avant de connaître un léger déclin vers le milieu des années 1990, puis une renaissance depuis les années 2000 avec l’essor de la téléphonie mobile qui est allée de pair avec des applications multimédia au fil des ans.

Le secteur des jeux vidéo, aussi baptisé industrie vidéoludique, en Côte d’Ivoire se dynamise, depuis peu, ainsi que l’a fait remarquer au lancement, Fanta Sidibé, directrice de la communication d’Orange Côte d’Ivoire, partenaire officiel du Festival.  Qui se veut le plus grand rassemblement en la matière après l’Afrique du Sud, en Afrique. Un jeu vidéo, il faut le notifier, est une activité de loisir basée sur des périphériques informatiques (écran LCD, manette/joystick, hauts parleurs ...) permettant d'interagir dans un environnement virtuel conformément à un ensemble de règles prédéfinies.

1ère industrie culturelle devant le cinéma et la musique

Le jeu vidéo est devenu en 2016 la première industrie culturelle au monde devant le cinéma et la musique. En lé réitérant, le promoteur Sidick Bakayoko, souligne qu’il s’agit d’une donne au niveau international, argue, à bon escient et toutefois : « Il nous fallait donc venir avec un événement énorme qui changerait la donne aussi bien localement que dans la sous-région ».

Il explique, par ailleurs,  sur les impacts éventuels que peuvent avoir les jeux vidéo pourraient avoir l’éducation des enfants, Sidick Bakayoko rassure : « Il y a des jeux qui sont propices à l’éducation des enfants en développant certains sens et réflexes et décuplant leur créativité ».d’où l’invite faite aux parents et encadreurs scolaires à inscrire les enfants à participer au Festival, en fonction des jeux adaptés.

Les présélections débuteront le 23 septembre prochain à Marcory dans un des établissements de jeux réputés d’Abidjan. La caravane desdites présélections investira par la suite six communes du District d’Abidjan et la ville de Yamoussoukro, en ce qui concerne le plan national, ainsi que six pays africains.

Le vainqueur de la 1ère édition du Feja percevra la cagnotte de 3 millions de Fcfa et des lots divers en plus d’un trophée.

REMI COULIBALY