C’est autour du thème « Droit d’auteur, droits voisins et gestion collective: levier de développement pour la Côte d’Ivoire » qu’Irène Vieira, Dg du Burida, magistrat, spécialiste de la propriété intellectuelle et, particulièrement du droit d’auteur et ceux connexes, s’exprimera à la tribune de « L’invité des rédactions de Fraternité Matin ».

A coup sûr, face aux questions récurrentes du piratage des œuvres de l’esprit qui contribuent à la paupérisation des créateurs, à la mise en place annoncée mais qui tarde à être effective de la rémunération pour copie privée brandie comme une panacée, Irène Vieira passera au sas la portée économique de la créativité artistique, littéraire, intellectuelle… Et dont le droit d’auteur et les droits qui lui sont voisins sont le creuset du mieux-être.

La Directrice générale et les journalistes du groupe échangeront, sans faux-fuyants, sur les mécanismes de la gestion collective des droits susmentionnés, les actions sociales et corporatistes des créateurs, ainsi que des défis qui s’imposent au Burida et à ses sociétaires.

L’incidence recherchée étant de comprendre en quoi le droit d’auteur et les droits voisins s’inscrivent dans un système de protection organisé par les conventions internationales et les lois nationales, qui garantissent aux créateurs, artistes-interprètes et producteurs la paisible jouissance de leurs créations. Ceux-ci investissant efforts et argent pour produire et diffuser tous les contenus que le public a plaisir à consommer.

En retour, les titulaires du droit d’auteur et des droits voisins devraient donc pouvoir tirer avantage de leur créativité, notamment pécuniaire. C’est dire que le secteur de la créativité, du droit d’auteur et des droits voisins a une connotation économique, mais également sociale énorme.

REMI COULIBALY