Infographie : 68 techniciens de presse ont reçu leurs parchemins

Photo de famille autour du président du Fsdp, Kébé Yacouba (1e rang, 2e à partir de la droite).
Photo de famille autour du président du Fsdp, Kébé Yacouba (1e rang, 2e à partir de la droite).
Photo de famille autour du pru00e9sident du Fsdp, Ku00e9bu00e9 Yacouba (1e rang, 2e u00e0 partir de la droite).

Infographie : 68 techniciens de presse ont reçu leurs parchemins

L’œuvre de Maurice Bandaman a été officiellement présentée à travers une lecture vivante, à la salle de théâtre de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac). Cette pièce écrite en juin 2013 et portée pour la première fois sur les planches, met en exergue le drame de deux frères qui s’opposent dans la course au pouvoir. Elle évoque aussi les caprices des épouses des autorités qui, dans leur folie des grandeurs, entraînent leurs époux à la déchéance. A travers des dialogues bien agencés, la pièce présente l’histoire d’un couple au sein duquel le roi, amoureux de sa jeune épouse, promet de la rendre heureuse vaille que vaille : « Dis-moi, quelle est la faim qui te taraude le ventre et en esclave soumis, je me plie en quatre pour étancher cette divine soif… », demande-t-il entre autres à la reine, qui ne manque pas de mots pour exprimer ses désirs : « Cette montagne, cette belle œuvre divine, je la veux. Je veux la voir chaque matin à mon réveil. Je veux la voir chaque nuit avant de m’endormir. Ce que je veux, c’est de voir cette montagne devant les fenêtres de mes appartements, au château. Je veux que tu me l’arraches de terre et me la replantes devant les fenêtres de mes appartements ». Le roi met alors tout en œuvre et paiera même le prix fort, malgré la souffrance du peuple, pour satisfaire les désirs de son épouse… Cette pièce mise en voix par le docteur Jeanne-Kouassi-Bana a été présentée par des acteurs de renom tels que Kouassi Menza, professeur de technique de communication, Bacome Niamba, Chorégraphe-enseignante à l’Ecole nationale de théâtre et de danse (Entd), Coulibaly Souleymane enseignant à l’Insaac et Zahon Gabriel, professeur de théâtre, cinéaste. Sous la conduite de Tiburce Koffi, directeur général de l’Insaac, la rencontre a donné lieu à une série d’échanges nourris travers sur œuvre dont le contenu cadre avec nos réalités socio politiques. Tout en félicitant les acteurs pour leur initiative, Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie et par ailleurs auteur de « La reine et la montagne » a répondu à plusieurs autres préoccupations. A la question de savoir pourquoi il a choisi l’idée de la montagne à déplacer, la réponse de l’auteur a été précise : « Les réalités ont toujours été un fruit de l’utopie. Il faut figurer l’impossible pour réaliser le possible ». A propos de la jeune reine, l’étrangère venue de loin, l’auteur a encore expliqué comment sa présence participe à la création d’un monde planétaire, afin que tous soit un.
Brigitte Guirathé