« Il y a beaucoup de cameramen. Mais certains n'ont pas le diplôme. Même ceux qui sont diplômés, ont du mal à se faire employer. Ces journées visent à permettre aux Cameramen de vivre de leur art », a affirmé Youté Patrice, président de l'Ucampci.

Selon lui, le métier de cameraman qui, par le passé, était appris sur le tas, est aujourd'hui enseigné dans les écoles et les universités. Mais « le cameraman qui est au premier plan de la production audiovisuelle est malheureusement très peu connu par rapport aux autres corps de métiers, mais pire les acteurs de ce secteur n'ont pas de statut », regrette-t-il. Avant d'ajouter: « la libéralisation de l'espace audiovisuel annoncée par le Président Ouattara, ouvre de nouveaux horizons pour les acteurs du secteur. Mais ceux-ci ont besoin de se mettre à niveau par le renforcement des capacités pour être à la hauteur des défis qui les attendent ».

Dr Modeste N'Goran, conseiller technique, représentant le ministre de la Culture et la Francophonie, a tenu à féliciter les organisateurs de ces journées tout en leur assurant le soutien du ministère. « Ces journées sont importantes parce qu’elles participent au développement de l'économie des arts, de la culture et de l'industrie du cinéma. Aussi épousent-elles la vision du ministère de la Culture qui met l'accent sur la formation ».

Car convaincu qu'il ne peut pas avoir de développement de l'audiovisuel sans cameraman de qualité et tout l'appareillage qui va avec. « Le métier de cameraman est essentiel. Le cameraman est important au réalisateur de même que le scénariste est la plume du réalisateur », a-t-il soutenu.

Ces journées sont marquées par des panels et des expositions.

E.Y.
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