Hymne national: Le ministre Lobognon veut mettre fin à la polémique

Le ministre Alain Lobognon
Le ministre Alain Lobognon
Le ministre Alain Lobognon

Hymne national: Le ministre Lobognon veut mettre fin à la polémique

Hymne national: Le ministre Lobognon veut mettre fin à la polémique

« Nos contemporains ont certifié que l’Abidjanaise qui fait partie des symboles de la République a été écrite par Monseigneur Pierre Marie Coty et mis en musique par le Révérend-Père Pierre-Michel Pango », a déclaré, ce mercredi 9 octobre, le ministre de la Promotion de la jeunesse, des Sports et des Loisirs, Alain Michel Lobognon. C’était à l’occasion de la présentation du projet (Pmp-20) portant sur la commémoration du vingtième anniversaire du décès du Révérend-Père Pierre-Michel Pango (Pmp).

Du 20 octobre au 24 novembre, le comité d’organisation de Pmp-20 entend rendre hommage à l’Abbé Pango et à Monseigneur Pierre Marie Coty pour avoir contribué à l’enrichissement du patrimoine national et liturgique de la Côte d’Ivoire.

Après avoir soutenu qu’il veut mettre fin à la polémique sur les auteurs de l’hymne national, il a martelé: « j’assume ce que je dis parce que ce sont les faits. »

A la question de savoir pourquoi c’est seulement après 53 ans d’indépendance de la Côte d’Ivoire que Monseigneur Coty va être honoré, Alain Lobognon a reconnu que cela relevait de l’oubli.

Selon lui, ils sont nombreux les anonymes qui méritent la reconnaissance de l’État mais qui sont oubliés. « C’est lorsque nous avons conduit en 2011 l’enquête sur les auteurs de l’hymne national que nous avons découvert la vérité », a-t-il expliqué. Avant de  saisir la Grande Chancelière de l’ordre national pour réparation. Ainsi après avoir été honoré par la France en 1974 pour avoir écrit les paroles de l’Abidjanaise, c’est 53 ans après que Monseigneur Pierre Marie Coty aura la reconnaissance de son pays.

Poursuivant, le ministre Lobognon a affirmé que lorsqu’il aura fini de redresser les torts et restituer la vérité sur certains plans, il « faudrait revoir le contenu de nos ouvrages pour ne plus induire les gens en erreur. »

Il faut signaler que la commémoration démarrera le 20 octobre par une messe à la cathédrale Saint Paul et connaîtra son apothéose le 24 novembre par une messe. Ces deux grands moments seront meublés par un chapelet d’activités. A savoir, une exposition photo, le baptême de l’avenue 14
dans la commune de Treichville au nom de Pierre-Michel Pango, une conférence-débat et un colloque sur l’Abidjanaise.

Par ailleurs, le comité d’organisation envisage porter sur les fonts baptismaux une fondation Pierre-Michel Pango (Pmp) pour promouvoir la musique de qualité et équiper des écoles d’instruments de musique.



CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info