Hommage à Ahmadou Kourouma : Le gouvernement exprime sa reconnaissance

Hommage à Ahmadou Kourouma : Le gouvernement exprime sa reconnaissance

Hommage à Ahmadou Kourouma : Le gouvernement exprime sa reconnaissance

Le ministre d’Etat, Albert Mabri Toikeusse, représentant le Premier ministre et le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, ont exprimé vendredi 14 novembre, la reconnaissance du gouvernement et de la nation pour l’ensemble des cérémonies organisées et la mobilisation pour les obsèques d’Ahmadou Kourouma, au cours de la levée du corps à l’IVOSEP de Treichville.

"Ahmadou Kourouma a porté haut l’étendard de notre pays donc honneur doit être rendu à cet illustre fils de la Côte d’Ivoire. Ses œuvres sont en bonne place dans les établissements et contribuent à la formation des élèves", a-t-il signifié en soulignant que la nation lui est reconnaissante.

"Accompagnons avec nos prières et nos pensées celui dont les œuvres vivront pour longtemps", a demandé M. Mabri en présentant les condoléances du gouvernement  à son épouse, Christiane Kourouma, ses enfants (Natalie, Julia, Sofie et Stéphane) et sa famille.

Le ministre de la Culture a exprimé ses remerciements à Mme Kourouma Christiane pour les démarches entreprises pour le retour des restes de son époux. "C’était en 2013 que le corps d’Amadou Kourouma devrait rentrer en Côte d’Ivoire, selon le chronogramme de la famille. Nous avons juste joué notre rôle dans une action qui était déjà entamée par la famille", a-t-il relevé.

Il a aussi traduit sa reconnaissance au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, pour l’organisation des obsèques nationales. Maurice Bandaman a par ailleurs tenu a expliqué que seul le président de la République décide de l’organisation d’obsèques nationales. "Il est bien de le préciser", a-t-insisté parce que selon lui, plusieurs hommes de la culture demandent des obsèques nationales.

 

Le premier responsable de la culture a également remercier la Grande chancelière de l’ordre nationale, Henriette Dagri Diabaté, pour la décoration à titre posthume d’Ahmadou Kourouma, à l’ASCAD pour la cérémonie d’hommage littéraire et scientifique organisée jeudi à l’École normale supérieure (Ens), aux professeurs des établissements qui ressuscitent les œuvres de l’écrivain.

Au ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique, Kandia Camara pour son implication dans l’organisation des obsèques et la mobilisation des élèves, l’ambassade de la Côte d’Ivoire en France pour avoir facilité les procédures ainsi que la marie de Cocody pour le baptême d’une rue de sa commune au nom de l’écrivain. Au vu des actions le ministre de la Culture et de la Francophonie a conclu qu’"Ahmadou Kourouma n’est pas mort".

Pour sa part, le Pr Yacouba Konaté a rendu un hommage à Ahmadou Kourouma au nom de l’ASCAD. Il a présenté ses vives félicitations au gouvernement et au ministre de la Culture pour avoir exaucé le vœu d’Ahmadou Kourouma, celui d’être inhumé en terre ivoirienne. "Ahmadou kourouma est une entité de l’ASCAD. Il a travaillé à la gestation de l’ASCAD. Il est l’un des premiers écrivains à entrer dans une maison d’édition internationale", a-t-il révélé.

Des prières ont été faites par l’imam Cissé Djiguiba pour implorer la grâce et la miséricorde d’Allah pour qu’il lui accorde son paradis et son pardon.

Ahmadou Kourouma a reçu des honneurs militaires avant d’être conduit au cimetière de Williamsville, pour son inhumation dans son caveau familial.

Esther N’Guessan

(Correspondante communale)