Francophonie: La FIJ interpelle le XVe sommet sur la liberté de la presse en Afrique

Francophonie: La FIJ interpelle le XVe sommet sur la liberté de la presse en Afrique

Francophonie: La FIJ interpelle le XVe sommet sur la liberté de la presse en Afrique

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) et son groupe africain la Fédération des Journalistes Africains (FAJ) ont interpelé lundi 24 novembre, le XVe sommet de le Francophonie sur la situation de la liberté de la presse en Afrique, notamment la sécurité des journalistes, l’accès à l’information et la dépénalisation des délits de presse, selon un communiqué de la fédération.

Dans une déclaration adressée au Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), la FIJ a exhorté l’OIF à s’associer pleinement aux initiatives des Nations unies concernant la protection des journalistes, notamment le plan d’action de l’ONU sur la sécurité des journalistes et  la résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2013 sur la sécurité des journalistes et la lutte contre l’impunité pour les crimes à l’encontre des journalistes.

"La Fédération  appelle l’OIF à promouvoir l’accès à l’information en Afrique pour encourager la transparence et contribuer à la bonne gouvernance", indique la note. Selon le communiqué, dans la grande majorité des pays francophones en Afrique, les gouvernements sont hostiles à la dépénalisation des délits de presse, ce qui rend encore plus périlleux le travail des journalistes.

"La FIJ demande donc à l’OIF de soutenir la campagne menée par les journalistes africains, en faveur de la dépénalisation des délits de presse qui devraient dépendre des juridictions civiles", ajoute le document.

Pour la fédération, les lois pénales qui régissent les délits de presse, tels que la diffamation, "servent plus à entraver le travail de la presse de traiter des sujets d’intérêt public qu’à faire respecter les droits légitimes des citoyens".

Esther N’Guessan
Correspondante communale