FEMUA: Maurice Bandaman demande une "subvention" de l’État

FEMUA: Maurice Bandaman demande une "subvention" de l’État

 FEMUA: Maurice Bandaman demande une "subvention" de l’État

Le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) bénéficiera certainement cette année ou les années à venir de l’appui de l’État de Côte d’Ivoire. Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, a émis ce vœu, le jeudi 10 mars. C’était à l’occasion du lancement, à Abidjan, de la 9e édition de l’événement.

« Nous comptons sur vous M. le ministre d’État, Jeannot Kouadio Ahoussou, sur le président Henri Konan Bédié pour que le Femua obtienne un appui, une subvention de l’État, au titre du budget 2016 », a plaidé le ministre de la Culture et de la Francophone. L’objectif, selon lui, est que le festival ait les moyens de faire « la promotion de la Côte d’Ivoire ».

Répondant à la doléance du ministre de tutelle, Jeannot Ahoussou Kouadio, représentant le parrain Henri Konan Bédié, a rassuré les organisateurs: « Dès demain, le Président de la République, Alassane Ouattara, sera informé ».

Poursuivant, il a confirmé la présence effective du Président Bédié à Marcory à l’ouverture du Femua. Saluant l’initiative, M. Ahoussou a laissé entendre que le Président Bédié est sensible à la musique faite par Magic system. « Magic system, c’est tout un système qui prend en compte le volet social, culturel, l’homme dans son intégralité », a-t-il souligné.

Autour du thème: « Jeunesse et développement », la 9e édition de Femua se déroulera du 19 au 24 avril. Cette édition verra la participation d’une quinzaine d’artistes, selon le commissaire général, Salif Traoré dit A’Salfo. Au nombre de ceux-ci, plusieurs sommités dont le Congolais Papa Wemba et l’Ivoirien John Kyffy qui seront en attraction aussi bien à Abidjan qu’à Korhogo où se tiendra le concert de clôture.

Pour cette édition, une journée sera dédiée aux enfants. Et comme les années précédentes, une œuvre sociale sera réalisée. Il s’agira de la construction d’une école primaire à Séguéla. Sans oublier, le « carrefour jeunesse », un cadre d’écoutes, d’échanges et de formation.

Edouard koudou
edouard.koudou@fratmat.info