Cette invitation aux organisateurs du Femua traduit un intérêt que le président Bédié accorde au groupe et à ses actions. Pour preuve, Henri Konan Bédié a salué l’initiative du commissaire général du festival, Traoré Salif dit A’Salfo. Il s’est dit heureux d’être associé à un évènement d’une « envergure internationale ».

Pour lui, par l’organisation du FEMUA, A’salfo « contribue au développement de la Côte d’Ivoire à travers la promotion et la valorisation du patrimoine culturel et précisément la mise en valeur des arts et culture du quartier qui l’a vu grandir, Marcory-Anoumabo ». C’est pourquoi, le parrain souligne qu’une telle initiative doit être accompagnée. Mieux, « elle doit être instituée pour que les générations futures s’en imprègnent ».

Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman et celui de la Promotion de la jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du Service civique, Sidi Touré, à tour de rôle, se sont félicités de la qualité de ce festival. Le Femua est une « véritable industrie qui draine du monde…une industrie créatrice d’emplois », s’est réjoui Maurice Bandaman.

Abi Raoul, le maire de la commune de Marcory qui a abrité la cérémonie, a dit la reconnaissance du peuple Atchan au parrain. Car, dit-il, l’instruction de Bédié a permis de repenser le tracé du 3e pont. Épargnant ainsi le village d’une destruction.

Autour du thème: « Jeunesse et développement », le 9e Femua se poursuivra jusqu’au 24 avril. Il verra la participation d’une quinzaine d’artistes. Au nombre de ceux-ci, plusieurs sommités dont le Congolais Papa Wemba et l’Ivoirien John Kyffy. Ils seront en concert aussi bien à Abidjan qu’à Korhogo.

Edouard Koudou
edouard.koudou@fratmat.info