FEMUA 11: Le HCR et la Fondation Magic System formalisent leur partenariat

FEMUA 11: Le HCR et la Fondation Magic System formalisent leur partenariat

Une problématique d’actualité qui sera traitée sous toutes ses coutures pendant tout le temps que dureront les festivités. Face à cette question qui constitue le cœur des activités du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr), cette structure onusienne spécialisée, a décidé d’apporter un soutien conséquent à la Fondation Magic System pour aider à la lutte contre ce fléau qui cause des milliers de morts parmi la jeunesse africaine.

Pour matérialiser sa volonté, le Hcr a signé une convention avec la Fondation Magic System représentée par Traoré Salif dit A’salfo, commissaire général du Femua, par ailleurs lead vocal du groupe Magic System. C’était dans les locaux de l’organisme aux II-Plateaux ce jeudi 11 avril, aux environs de 11 heures.

A’salfo ne pouvait que s’en réjouir. « Merci pour cet honneur fait à Magic System, merci d’avoir compris notre combat », a-t-il lancé à l’endroit de Mohamed Askia Touré, représentant résident du Hcr. Avant d’ajouter: « Je ne voudrais pas que ce soit une collaboration ponctuelle. Nous devons aller plus loin et travailler ensemble pour le bonheur des populations ivoiriennes ».

L’occasion a été belle pour le commissaire général du Femua de remettre, hormis le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, parrain de cette 11e édition, la première carte d’invitation du Femua 11, au premier responsable du Hcr en Côte d’Ivoire.

A en croire ce dernier, ce sont au moins trente mille jeunes ivoiriens qui, sur la période 2015-2017, ont été recensés par l’Onu comme migrants clandestins ou réguliers. «Environ le tiers a péri en mer», a déploré Mohamed Touré. Qui a indiqué que le Hcr accompagnera le groupe Magic System dans les panels organisés lors du Festival d’Anoumabo. Ce, en vue de sensibiliser les jeunes ivoiriens à ne pas aller compromettre leur vie dans le désert ou en bravant les vagues mortelles de l’océan.

« On peut faire fortune en restant sur place ici, en Côte d’Ivoire. Il faut que la jeunesse ivoirienne comprenne qu’elle peut aller en Europe mais il faut savoir attendre son temps. Quand nous avons commencé, nous ne savions pas que nous irions un jour en France. Nous nous sommes consacrés à ce que nous savons faire, c’est-à-dire chanter. C’est seulement lorsque nous avons eu une assise nationale que le chemin de l’Europe s’est ouvert à nous », a renchéri A’salfo.

Il faut rappeler que le Femua 11 se déroulera du 17 au 22 avril 2018.

Saint Tra Bi