Femmes d’Afrique: La renaissance

Longtemps après son absence des kiosques à journaux, ‘’Femmes d’Afrique’’, pur produit du groupe Fraternité Matin, revient dans une nouvelle version en français et en anglais. La nouvelle formulation de ce mensuel culturel panafricain a été lancée, le 7 octobre dernier, à l’espace Latrille Events à Abidjan-Cocody.

Puisqu’il s’agit de femmes, c’est une femme, en l'occurrence l’écrivaine ivoirienne Flore Azoumé, qui va tenir les rênes de ce magazine. Elle est la rédactrice en chef. Plus que de simples mots, l’auteure de l’œuvre « une vie de bonne » a rassuré les lecteurs. Car, dit-elle: « Je voulais que ce magazine nous ressemble, femmes d’orchestre, femmes plurielles… Je voulais que magazine reflète cette dimension plurielle de la femme ».

Puis d’ajouter que toute l’équipe rédactionnelle composée, entre autres, de Roche Sossiéhi, Antoine Tako, Kouassi Jules ou encore Dr Lora, sont des consultants, des hommes et des femmes « passionnés », spécialistes chacun dans son domaine (mode, éducation, bien-être, vie de couple…).

Venance Konan, directeur général du groupe Fraternité Matin, n’a pas caché sa joie de voir de nouveau la parution de Femmes d’Afrique sur le marché. Conscient du défi à relever, celui de reconquérir le lectorat, il a promis d’assurer la survie du magazine.

Pour y parvenir, c’est tout un travail de community ou de digital manager qui doit être fait. C’est bien la raison pour laquelle, il pense que ce magazine doit « investir les réseaux sociaux pour être au cœur de ce qui fait bouger le monde et les femmes ». Car, selon lui, « les femmes d’Afrique sont en mouvement ». Ainsi, il aura atteint son objectif qui est de « faire de Femmes d’Afrique le magazine féminin le plus lu en Côte d’Ivoire et dans la sous-région ».

Marie-Paule Yacé, chef de cabinet de la ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine, représentant son ministère pour l’occasion, qui n’a pas voulu revenir sur les aléas qu’a connus ce magazine, a plutôt salué son retour. Aussi a-t-elle précisé qu’« il est certain que dans le foisonnement actuel des magazines féminins, Femmes d’Afrique manquait à l’appel ».

Et « la nouvelle ligne éditoriale de Femmes d’Afrique, de par sa modernité, son originalité, la richesse de ses articles est la garantie de son succès », a-t-elle dit.

Cette cérémonie de lancement a été rehaussée par les mises en scène de Bacome Niamba, chorégraphe, ancienne élève du village artistique Ki Yi M’bock, interprète de la pièce à succès ‘’Ruth la Moabite’’ et de sa troupe.

Liliane N’Guessan
Stagiaire