Face aux violences sexuelles sur les mineurs: Les acteurs des médias crient leur indignation

Des solutions radicales doivent être mises en œuvre face aux violences faites aux mineurs, qui ont pris une proportion grave.
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Face aux violences sexuelles sur les mineurs: Les acteurs des médias crient leur indignation

Dans un communiqué qui nous est parvenu le mardi 8 octobre, le réseau constate que « Depuis 2017, chaque année, au moins un cas de viol sur un enfant est signalé dans l’une des régions de la Côte d’Ivoire. Pour cette année 2019, plusieurs autres cas de viol sur mineur ont été signalés dans différentes localités du pays. Notamment, le cas de la jeune fille de 16 ans qui a été victime d’un viol collectif le 26 septembre dernier à Aboudé Mandéké, dans la région d’Agboville. Celui de la jeune écolière de 12 ans violée par un commerçant de 40 ans à Bouna. Ainsi que le cas de la fillette de trois ans violée par un quidam dans le département de Dimbokro, qui, malgré le secours et les soins reçus, n’a pas pu survivre des séquelles de cette agression sexuelle. Et comme si cela ne suffisait pas, une écolière de huit ans vient d’être violée à Mankono », peut-on lire dans le communiqué.

Face à cette problématique inquiétante, le Ramede-Ci condamne vigoureusement ces pratiques odieuses à l’encontre des enfants sans défense et exige que tout soit mis en œuvre pour mettre sous les verrous les auteurs de ces crimes. Il réaffirme son engagement ferme dans la lutte contre cette barbarie et réitère son appel aux défenseurs des droits de l’homme, en général, et ceux des droits des enfants en particulier, à la mobilisation générale contre ces pratiques. Non sans inviter les populations ivoiriennes à redoubler de vigilance et à s’impliquer davantage dans la prévention des viols d’enfants dans notre pays.

Le Ramede-Ci remercie le gouvernement ivoirien pour ses efforts consentis en faveur de la lutte contre les enlèvements, viols des enfants et l’encourage à multiplier les actions dans ce sens. L’Ong « profite de l’occasion pour demander une fois encore aux autorités ivoiriennes de favoriser la mise en place urgente d’une plateforme de lutte qui prend en compte le développement actuel du fléau. Ce cadre de concertation va permettre d’échanger sur tous les sujets liés aux enfants et faire des propositions pour éradiquer toute forme de violence faite aux enfants ».

Par ailleurs, « Le Ramede-CI souhaite aussi l’adoption d’un plan d’urgence national contre les enlèvements d’enfants qui doit être mis en place avec la participation des forces de sécurité, des médias et des organisations de blogueurs », a conclu le communiqué.

SERGES N’GUESSANT