Exposition: La randonnée picturale de Salomon sur les cimaises de Houkami, ce jeudi

Le peintre Salomon (gauche) en compagnie de son parrain artistique Monné Bou
Le peintre Salomon (gauche) en compagnie de son parrain artistique Monné Bou
Le peintre Salomon (gauche) en compagnie de son parrain artistique Monnu00e9 Bou

Exposition: La randonnée picturale de Salomon sur les cimaises de Houkami, ce jeudi

Exposition: La randonnée picturale de Salomon sur les cimaises de Houkami, ce jeudi

« Clap on tourne ». C’est le thème de l’exposition de peinture que la galerie Houkami Guyzagn consacre du jeudi 16 juillet au lundi 17 août 2015, à l’artiste Salomon. L'exposition se tient dans la nouvelle enceinte de Houkami Guyzagn située à la Riviera-Attoban.

Sur les cimaises de la nouvelle Houkami Guyzagn, l’artiste peintre Salomon, à l’état civile Irié Hermann Anges-Fabrice, va dérouler sa vision de la vie avec comme point de mire la femme. Et cela, à travers 31 toiles de plusieurs formats.

Dans sa randonnée picturale, il raconte à travers sa palette des étapes de la relation entre un homme et sa dulcinée. C’est « un mouvement de la vie qui a donné l’esquisse de cette exposition "Clap on tourne" », précise Mimi Errol, commissaire de l’exposition.

Dans la scénographie, l’exposition commence par une toile où l’on aperçoit un homme devant une bicyclette en compagnie de sa dulcinée. A travers une randonnée l’homme embarque sa petite reine, l’actrice principale.

Dans la composition de l’œuvre Salomon y ajoute des accessoires, entre autres, des jupes des pantalons, la coiffe etc. Et cela avec une palette qui décline un bleu dont il lui seul a le secret. Ce bleu va virer au mauve, le tout illuminé par un jaune qui se transforme en orangé.

Concernant les formes, progressivement la figuration va céder la place à l’abstraction en passant par la semi-figuration. A cette dernière étape qui marque un aboutissement, la dulcinée est faite « reine ». C’est, cette synthèse dans le travail bien fait et une démarche bien menée que le parrain artistique de Salomon, le peintre Monné Bou a tenu a salué: « J’ai beaucoup apprécié ses touches. Il est spontané. Quand j’ai fait le tour des tableaux, je me suis aperçu qu’il y a une bonne synthèse. La bonne synthèse c’est de ne pas trop se cantonner à l’anatomie de l’académie. Mais d’amener les gens à se poser des questions devant l’œuvre ». A son filleul, il conseillera: « Les œuvres construites ne sont pas des esclaves, mais plutôt des intelligences qui voyagent pour l’identité du pays. »

Tout chose qui rejoint la vision de Mme Janine Diagou, directrice générale du groupe Nsia et marraine de cette exposition: « La question essentielle qui a suscité mon enthousiasme à parrainer cette première exposition personnelle du peintre Salomon est la suivante : Comment et avec le soutien de qui ont-ils crée hier et comment créent-ils aujourd’hui, ces œuvres qui demain seront le témoignage vivant de notre époque ? »

Apportant son œil critique à la finition du travail de Salomon, le critique d’art Mimi Errol, est formel: « La forme est complètement disloquée dans le fond du tableau avec des points lumineux pour nous donner une perspective. Il va jusqu’à l’abstraction qui est véritablement la dernière touche de l’artiste. Ce qui constitue également un aspect très récent de son travail. »


CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info