Exposition d'art: "L’axe Ouagadougou-Abidjan" sous le pinceau de Vivien Tapsoba

Vivien Tapsoba, artiste-peintre burkinabé
Vivien Tapsoba, artiste-peintre burkinabé
Vivien Tapsoba, artiste-peintre burkinabu00e9

Exposition d'art: "L’axe Ouagadougou-Abidjan" sous le pinceau de Vivien Tapsoba

Exposition d'art: "L’axe Ouagadougou-Abidjan" sous le pinceau de Vivien Tapsoba

‘‘L’axe Ouagadougou-Abidjan’’, prétexte de création du jeune artiste plasticien Vivien Deogratias Nayi Tapsoba qui a vu éclore une quinzaine de toile, sera l’objet d’une exposition du 20 mars au 6 avril prochain, à Abidjan-Cocody, les II-Plateaux.

Détecté par l’agence Houkami Guyzagn, Vivien Tapsoba a travaillé en atelier pendant un mois en collaboration avec  un jeune artiste ivoirien, Isidore Koffi dans la ville de Bingerville.

Dans ses créations, Vivien Tapsoba propose, à l'observateur, son regard sur la vie urbaine aussi bien à Ouagadougou qu’à Abidjan. Un regard innocent au vu des objets qui rappellent le gribouillage d’un enfant de la maternelle. Sans aucune agressivité dans les touches, comme pour faire passer en douceur un message qui nous dit que « nos territoires sont informels ».

Les pièces destinées à l’exposition mettent en évidence la technique « très approuvée » de l’artiste venu de la capitale du Burkina. La spécificité de Tapsoba c’est qu’il travaille en aplat, ne cherchant pas au début, à créer, ni des profondeurs ni des perspectives.

Au final, la disposition qu’il fait des différents objets sur la toile dégage une perspective et une profondeur dans ses créations. Ainsi, la structuration des figures géométriques et des objets sur sa toile lui permet de créer une perspective propre à chaque alvéole. « Il a quelque chose de très technique liée à l’histoire de l’art en ce qui concerne la perspective », souligne le critique d’art Errol Mimi Auguste.

Dans le traitement de la lumière, l’on sent une nette démarcation entre les tableaux réalisés par Vivien à Abidjan et à Ouagadougou.

Pour la galerie Houkami Guyzagn, Vivien Tapsoba est un artiste prometteur qui a une écriture particulière. A travers « L’axe Ouagadougou-Abidjan », il s’agit pour cette galerie de s’ouvrir à l’extérieur et de permettre aux jeunes artistes de la sous-région de confronter leurs expériences. « L’idée est de ne pas laisser au seul politicien d’écrire notre histoire. Les artistes ont leur partition à jouer », affirme Mimi Errol.


CHEICKNA D. Salif
salifou.dabou@fratmat.info