Evènementiels culturels : Les femmes ont le vent en poupe !

Evènementiels culturels : Les femmes ont le vent en poupe !

Evènementiels culturels : Les femmes ont le vent en poupe !

A peine les linteaux tombés sur la 12e édition d’Afrik Fashion Show que s’annonce avec emphase, le 10e Prix Ivoire de littérature. Avec pour dénominateur commun comme bien d’autres events, d’être portés par des jeunes dames.

 « Tendance party » muée « Afrik Fashion Show » pour Isabelle Anoh avec un 12e anniversaire célébré le 7 octobre dernier avec faste au Palais des congrès du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Sa promotrice auréolée en cela par son élection, la veille, en tant que présidente de la toute nouvelle Association des Fashion Weeks d’Afrique (Afwa). Le « Prix Ivoire de la littérature africaine d’expression francophone » estampillé Isabelle Kassi-Fofana et dont la 10e édition est attendue par l’écosystème des Belles-lettres d’Afrique et de ses diasporas ayant le français en partage, le 11 novembre à l’Heden Golf Hôtel d’Abidjan. À eux seuls, ces deux évènements d’envergure internationale et qui affichent une relative longévité, auraient pu suffire pour installer la gent féminine sur le trône de l’évènementiel culturel en Côte d’Ivoire.

Mais que non ! Tant le microcosme de l’évènementiel, au-delà de la sphère culturelle se conjugue depuis un peu plus d’une décennie, au féminin pluriel, avec, un prénom qui fait office de sésame, conjonction bien établie entre tête bien faite et pleine. Il en est ainsi d’Isabelle Moreno et d’Isabelle Béké.  Avec Isabelle Moreno, c’est le « Moreno’s Fashion Show » qui cumule 7 éditions semestrielles, quand Isabelle Béké, elle signe « Abidjan Fashion Night », une biennale dont la 2e édition point à l’horizon du printemps 2018. Au-delà, l’on peut évoquer « Le Festival des grillades d’Abidjan » crédité de 10 piges de Florence Koné et sa team de l’agence Advantage, Africa Web Festival de Mariam Sy Diawara, le Salon de l’emploi « Work’In Planet » de Yolande Canon, Festilag de Naky Sy Savané, « Letagonin » et « Maman Kignon » de Patricia Claude Kalou, « Yehe » de Miss Zahui, « Festival du terroir » d’Elvire Tanh, « Koundan, concours de coiffure » de Suzanne Kouamé, « Les Awards du mannequinat » de Fathym Sydney, » « Le dîner en blanc » avec Laetitia Gadegbeku, le Forum de l’emploi et de l’entreprenariat féminin (Feef) de Sandrine Roland, la Foire internationale d’Abidjan (Fia) de Hadja Bakayoko… Bref, une myriade d’events qui portent la marque de femmes jeunes, dynamiques et téméraires. Qui, face à une relative grisaille des budgets de sponsoring des annonceurs, imaginent des formules et scénarii mercatiques originaux pour tenir la route.

Pour comprendre comment ces entrepreneures culturelles investissent et occupent l’espace évènementiel et médiatique, il incombe d’opérer un focus sur leur pedigree qui justifierait, à maints égards, que leurs succès ne sont point usurpés. Principalement, celles qui ont en partage un prénom…prémonitoire. Isabelle !

REMI COULIBALY