Education aux médias : L’UNESCO renforce les capacités de 20 organisations de jeunesse

Education aux médias : L’UNESCO renforce les capacités de 20 organisations de jeunesse

Débuté le 7 octobre 2019, à l'hôtel Ivotel au Plateau prendra fin le 10 octobre. Objectif, contribuer à aiguiser l'esprit critique des jeunes, et les amener à exercer une citoyenneté éclairée et responsable à travers des contenus responsables, les amener également à faire attention aux informations reçues sur les réseaux, inciter ses organismes à s'impliquer dans la lutte contre les « fakes news » et les sensibilisés à une utilisation citoyenne des réseaux sociaux.

Selon Évelyne Deba, chargée de programme de communication-information à UNESCO, malgré les bienfaits et opportunités qu’offrent les technologies de la communication et de l'information (tic), elles constituent un déséquilibre pour la société. « Les nouvelles technologies de la communication et de l’information (ntic) constituent un danger, les fausses informations désormais appelées ''fake news'' bouleversent les médias, les politiques et l'équilibre de la société » a-t-elle indiqué. Et d'ajouter que ce phénomène a un impact sur la vie citoyenne « aujourd'hui les « fakes news » prennent de l'ampleur en côte d'Ivoire, d'ailleurs leur impact sur la vie est sans précédent ».

Kakou Rosine, conseillère technique, représentant le ministre de la communication et des médias a salué l'initiative. Pour elle cette lutte est noble et permettra de bonifier le débat démocratique en termes de coopération, « il convient donc de sensibiliser, de former et d’informer afin de mettre à profit le potentiel constructif du numérique pour améliorer la vie des communautés, enrichir le débat démocratique et permettre aux citoyens de procéder à des choix éclairés pour mieux coopérer », a-t-elle mentionnée.  Avant de relever le caractère du phénomène, qui selon elle met en péril la cohésion sociale et la paix.   « Si certaines de ces nouvelles sont anodines d'autres constituent un véritable danger pour la paix et la cohésion sociale », à faire savoir l’envoyé du ministre.

J.B