Discop Abidjan 2018/‘’Ordex Afrika Experience’’: Frat-Mat au cœur de l’aventure de la 1ère série afro-futuriste

Pascal Judelewicz, le producteur français entend révolutionner l’univers des séries avec une histoire inspirante et réaliste derrière la fiction.
Pascal Judelewicz, le producteur français entend révolutionner l’univers des séries avec une histoire inspirante et réaliste derrière la fiction.
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Discop Abidjan 2018/‘’Ordex Afrika Experience’’: Frat-Mat au cœur de l’aventure de la 1ère série afro-futuriste

Le Discop (Marché africain de création et de diffusion des contenus audiovisuels), acte 4, ouvert le 28 mai, s’achève ce jeudi 31 mai, au Radisson Blu Abidjan, sur une note d’un satisfecit partagé. En témoigne, entre autres activités et partenariats, l’entente signée entre le Groupe Fraternité Matin via son directeur général, Venance Konan, et le patron d’Acajou Productions (France) et Pascal Judelewicz, pour la contribution des plumes journalistiques et littéraires du premier aux histoires qui sous-tendent les scénarii de « Ordex, Afrika Experience », produite par la seconde.

Avant d’y revenir dans le détail, soulignons que « Ordex, Afrika Experience », est une série écrite et réalisée par le célèbre cinéaste français Vincent Ravalec et coproduite avec Les Films du Garage. Elle s’érige, au regard de sa rupture conceptuelle, confie Pascal Judelewicz, à « La première série internationale afro-futuriste ».

Pour le pitch, retenons que la série retrace la vie et le parcours tumultueux de Tiger, un ado, caïd, d’un bidonville africain, charismatique et violent. Qui est sélectionné par une multinationale de la sécurité afin de participer à une expérience-pilote où il suivra une formation intense, à l’issue de laquelle, il se métamorphosera en body-guard polyvalent et tout-terrain.

En cours d’écriture pour sa saison 1, avant le tournage en 2019 pour une diffusion en 2020, la série aura pour point d’ancrage, Abidjan, même si elle arpentera les rues et méandres de bien de contrées africaines, ainsi que des mégapoles occidentales.  Elle vogue, en guise d’inspiration, sur des films tels que « Black Panther », « Johnny Mad », « Full Metal Jacket », « La cité de Dieu/La cité des hommes », « Matrix », « Nikita » et autres « Breaking Bad », « 24h Chrono »…

Une vitrine pour 34 pays, 750 participants

Pour rappel, au sujet de l’intérêt et des enjeux du Discop Abidjan 2018, le ministre ivoirien de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné, ouvrant le lundi 28 mai, cette édition, avait indiqué son attrait et son caractère de hub. Notant que ce marché commun à 34 pays d’Afrique dont la langue officielle est le Français devrait favoriser les échanges, la distribution et la vente de productions audiovisuelles.

Cette « très belle vitrine », depuis son installation à Abidjan en 2015, selon le ministre Bruno Koné, vise à bâtir des ponts avec les pays anglophones, lusophones et swahilis. L’événement accueille, faut-il insister, 750 participants et propose un « marché » où s’achète et se vend du contenu fini, en cours de production ou en développement, des activités de networking, des soirées, un programme Next Gen (nouvelle génération).

A juste titre, au-delà des diffuseurs classiques, le producteur de « Ordex » entend surfer sur la vague des innovateurs tels que Netflix et autres Google, Amazon, etc., qui s’engagent dans la diffusion cybernétique.

REMI COULIBALY