Développement touristique/« Sublime Côte d’Ivoire » : L’intérêt affiché de la Banque mondiale, du FMI et de la BOAD

Développement touristique/« Sublime Côte d’Ivoire » : L’intérêt affiché de la Banque mondiale, du FMI et de la BOAD

Au terme d’une séance de travail fort fructueuse, le jeudi 23 mai, au siège de la représentation-pays du Fonds monétaire internationale (FMI), à Abidjan-Plateau, immeuble SCIAM, l’on peut affirmer, sans ambages, que la boucle des institutions bancaires multinationales de financement du développement, a été bouclée.

Bouclée en apothéose par le ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, dans l’implication desdites institutions pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement touristique : « Sublime Côte d’Ivoire ». Et, à maints égards, il apparaît plus qu’idoine, dans le même élan que le Banque africaine de développement (BAD), où la mission d’intéressement  du ministre a débuté, le 25 avril dernier, le FMI, la Banque mondiale, une semaine plus tôt et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), le 21 mai, affichent un intérêt certain pour « Sublime Côte d’Ivoire ».

En effet, toutes ces institutions prestigieuses dont celle de Breton-Wood (Banque mondiale et FMI) et la BOAD dont la Côte d’Ivoire est le 1er pays du portefeuille d’activités dans l’espace des 8 pays de l’UEMOA ont insisté sur la pertinence et la cohérence transversale de la Stratégie.

« Cette stratégie est la nôtre »  selon le FMI

Et le commentaire du Représentant du FMI, José Gijon traduit, sans fioritures, l’engagement à accompagner le ministère ivoirien du Tourisme et des Loisirs dans la mise en œuvre de son ambitieux programme. « Nous prenons cette présentation de Sublime Côte d’Ivoire comme la nôtre. Ne vous en faites pas », a-t’il souligné. Avant d’indiquer que sa cohérence et sa parfaite ergonomie d’exécution milite en sa faveur et répond aux exigences des conditionnalités d’audit et d’avis du Fonds.

Avant José Gijon, lors de l’audience qu’il a accordée au Représentant pour la Côte d’Ivoire de la BOAD, Jean Marcel Aboumon, Siandou Fofana a surtout évoqué les questions de financements des études de projets. Sur les conditionnalités d’appui de la Banque aux investisseurs. Dans le même élan de ce qu’elle a déjà fait pour accompagner des opérateurs privés pour la réalisation à Abidjan des réceptifs hôteliers tels que Azalai, Noom Hôtels, Radisson Blu, Ritz-Carlton…

Et M. Aboumon de se réjouir que « Sublime Côte d’Ivoire est totalement innovant » et que la BOAD  ne peut qu’être au rendez-vous des défis du tourisme qui ont un impact direct sur les populations dans le développement  du pays.

En accord parfait avec les avis susmentionnés, au menu de la séance de travail au Groupe de la Banque mondiale, le 14 mai dernier, à Abidjan-Cocody, la stratégie « Sublime Côte d’Ivoire » s’est trouvé un allié de poids. En effet, c’est un ministre ivoirien du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, et un directeur des opérations de la Banque mondiale, Pierre Laporte, qui ont exprimé un satisfecit mutuel. Et ce, à la lumière de l’exposé du ministre qui a décliné les 9 projets structurants soutenus par 9 réformes ambitieuses qui fondent l’ossature de la stratégie nationale de développement touristique du pays. Et qui devrait, à l’horizon 2025, installer durablement la destination ivoirienne dans le Top 5 du tourisme africain avec 5 millions de visiteurs internationaux, la création de 650 000 emplois dont 230 000 qualifiés et faire de l’industrie touristique l’un des piliers de l’émergence du pays. Et cela devrait nécessiter des investissements privés comme publics, dans une perspective transversale, de plus de 3200 milliards de FCFA.

20 centres de formation aux métiers du Tourisme et des Loisirs

A tous ses interlocuteurs, Siandou Fofana a indiqué, entre autres retombées attendues de la mise en œuvre de la Stratégie, la réalisation de 1500 kilomètres de routes, la création de 20 centres de formation, le développement de circuits touristiques incluant art, artisanat, autonomisation de la femme et développement d’infrastructures et de promotion de l’écotourisme qui devraient gérer, dès 2025, plus de 1500 milliards de FCFA de recettes annuelles. Le ministre insistant sur les 20 centres de formation auprès des institutions visitées aux fins de doter l’écosystème touristique national d’une main d’œuvre qualifiée et en phase avec ses ambitions de leadership.

Toutes choses qui ont agréé l’assentiment du directeur des opérations et ses collaborateurs, du reste très au faîte des réalités de l’essor touristique ivoirien. Et qui ont fait dire à M. Laporte que son institution nourrit un intérêt certain pour la stratégie ivoirienne. Mieux, il indique que les services spécialisés des agences du Groupe, en quête de données statistiques et des intentions d’investissements dans le domaine du tourisme et des secteurs connexes, notamment en matière d’infrastructures et de financements de PME, ne pouvaient avoir meilleure ressource documentée que « Sublime Côte d’Ivoire ».

Eu égard aux trois finalités opératoires de la stratégie: «  développer un moteur de croissance du PIB et démultiplier les recettes fiscales, favoriser le développement territorial hors Abidjan, créer un réservoir d’emplois ». Et les différents points focaux désignés, aussi bien au sein du Groupe qu’au ministère du Tourisme et des Loisirs, devraient aboutir sur un modus vivendi, sous peu. La Banque mondiale, faut-il le rappeler, est un sous-ensemble du Groupe Banque Mondiale réunissant la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l'Association internationale de développement (IDA). Sans compter avec les trois autres institutions complétant le groupe que sont la Société financière internationale (IFC), l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et  le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).

Dircom Mintour & Loisirs