Développement du tourisme : Les Ivoiriens invités à visiter les sites du pays

Développement du tourisme : Les Ivoiriens invités à visiter les sites du pays

La Côte d’Ivoire a renoué avec la paix. Le pays ne doit plus faire peur aux visiteurs étrangers, encore moins aux Ivoiriens. Nous devons faire le tour de la Côte d’Ivoire, connaître les histoires, les coutumes, les vestiges de nos régions, groupes ethniques, royaumes, etc. » C’est le message de Gonsan Zozoé, président du Collectif des Ong œuvrant pour le Développement du Tourisme en Côte d’Ivoire (Codtci).

Face à la presse, le 30 juillet, à la salle de conférences de la mairie de Yopougon, il a appelé les Ivoiriens à être les premiers visiteurs de la Côte d’Ivoire, en profitant du vaste projet innovant, Sublime Côte d’Ivoire, lancé par le ministre du Tourisme, Siandou Fofana. Selon le conférencier, plus rien ne peut empêcher les ressortissants de la Côte d’Ivoire d’être en marge des visites du riche patrimoine touristique dont dispose le pays. Parce que les infrastructures inexistantes qui leur faisaient obstacle ne sont plus qu’un vieux souvenir. « D’Abidjan à Yamoussoukro, nous ne mettons plus quatre heures de temps comme par le passé. Grand Bassam s’est davantage rapproché d’Abidjan grâce à l’autoroute réalisé il y a quelques années », a-t-il énuméré.

A ces grands chantiers, Gonsan Zozoé a rappelé que les grands évènements dont le Salon International du Tourisme d’Abidjan (Sita), l’organisation des 8es Jeux de la Francophonie à Abidjan sont la preuve que le pays est redevenu plus que vivable. Fort de cela, il invite les populations du centre, du nord, du sud, de l’est et de l’ouest du pays à se fréquenter sans arrière-pensée.

Revenant sur les actions de son organisation en faveur du développement touristique, le président de Codtci a informé qu’elle initie des séries de formation de jeunes, de femmes mais surtout des élèves parce que « c’est depuis la base que nous devons présenter les sites touristiques à nos enfants et leur enseigner la nécessité de connaître son pays ».

HERVE ADOU