Dédicace: Coup de maître pour Abel Doualy

Abel Doualy, l'auteur de "Le printemps des pyromanes"
Abel Doualy, l'auteur de "Le printemps des pyromanes"

Dédicace: Coup de maître pour Abel Doualy

Dédicace: Coup de maître pour Abel Doualy

Il a osé, il y est parvenu. Dédicace réussie pour le lauréat du prix Ebony 2009 du meilleur journaliste, catégorie presse écrite (Prix qui récompense les meilleurs journalistes ivoiriens), Abel Doualy. Sorti de la maison d'édition « L'Encre Bleue », son ouvrage « Le printemps des pyromanes, quand une élection conduit au chaos » a été décortiqué devant un parterre d’invités, le 14 octobre dernier, à la maison de la presse, à Abidjan-Plateau.

Facile à lire du fait du style journalistique, ce livre a retenu l’attention de plus d’un. Des passionnés du livre en Côte d’Ivoire n’ont pas manqué à l’appel. Le critique littéraire, écrivain, chroniqueur et ancien président de l’association des écrivains de Côte d’Ivoire, Foua Ernest De Saint Sauveur souligne que les deux termes que sont printemps et pyromanes, de significations différentes, associés volontairement « relève de l’analogie ou de la comparaison implicite qui fait appel à une métaphore ». Il s’agit donc bel et bien d’une production littéraire.

Selon le premier responsable de la maison d’édition "L’Encre Bleue", Charles Pemont, le livre du journaliste qui devait initialement être publié avait pour titre: « Mes 25 ans d’expériences dans un média d’État ». Mais compte tenu des crises post-électorales qu'ont connues les États africains, il était bienséant pour l’éditeur et l’écrivain de promulguer « Le printemps des pyromanes… » qui invite à une sensibilisation des acteurs politiques, afin que ceux-ci donnent « au processus démocratique la chance d’être un puissant levier du développement économique », écrit l’auteur.

Pour Abel Doualy, journaliste chevronné, la responsabilité des institutions en charge des élections, celle de la société civile et des organisations internationales  pourraient « assurer à la Côte d’Ivoire en particulier et à l’Afrique en général des élections sans heurts ».


Liliane N’Guessan
Stagiaire