Critique d’art/Ségou’Art 2019: Journalistes, philosophes, écrivains, historiens de l’art…à vos plumes
Riche de son passé et ouverte sur le monde, Ségou, terre de culture, capitale du royaume Bambara (centre du Mali), deviendra, pendant une semaine, la plaque tournante de l’art africain contemporain où se côtoient les artistes, amateurs d’art et professionnels d’Afrique et d’ailleurs.
Ce sera à l’occasion de la 2e édition de Ségou’Art, la biennale des arts visuels du pays de Soundiata, à la faveur de laquelle est organisée une session de formation à la critique d’art. À cet effet, est lancé depuis le 7 décembre, un appel à candidatures pour un atelier de formation qui se tiendra du 29 janvier au 1er février 2019.
Cette formation qui s’adresse à tout ressortissant de la région ouest-africaine (espace Cedeao) de moins de 45 ans, de niveau Bac +4, présentant un intérêt pour la critique d’art et/ou ayant une expérience de 2 ans minimum en tant que journaliste culturel, philosophe, écrivain, commissaire d’expo et/ou critique d’art, vise à renforcer une production de qualité sur les arts visuels.
Le deadline étant fixé au samedi 5 janvier, à minuit, les impétrants peuvent candidater et recueillir le maximum d’informations par mailing à segouart@gmail.com.
De l’ombre à la lumière
Les principaux formateurs sont Pr Hélène Tissières, professeur-associée de littérature, cinéma et arts africains à l’Université du Texas à Austin (Usa). Commissaire d’expos, écrivaine et critique, elle s’est établie, depuis 2016, à Genève (Suisse). Et Pr Yacouba Konaté, professeur de philosophie à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, commissaire d’expos (Dak’Art 2006, entre autres), directeur de galerie, président honoraire de l’Association internationale des critiques d’art (Aica) et directeur général du Marché des arts du spectacle d’Abidjan (Masa).
Ségou’Art, la biennale d’art contemporain du Mali qui se tient à Ségou, au Mali, vise à réunir tout le bataclan de la création et la promotion des arts autour des œuvres des jeunes talents émergents de l’Afrique et d’ailleurs, non seulement pour les faire connaître, mais aussi pour engager une réflexion sur le développement des arts visuels en Afrique et créer les conditions optimales de leur émergence.
Ce salon vise à permettre aux galeristes et professionnels de l’art de découvrir les nouvelles figures de la création contemporaine africaine. Après une première édition réussie en septembre 2016, la 2e est placée sous la thématique de la lumière (Yeleen).
REMI COULIBALY