Crise au Burida: La lecture de la synthèse de l’audit reportée à une date ultérieure

Au nom de la paix et dans un souci de transparence, le ministre Bandaman a décidé de reporter la lecture des résultats de l’audit à une date ultérieure.
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Crise au Burida: La lecture de la synthèse de l’audit reportée à une date ultérieure

Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie, lors d’une rencontre, le 2 juillet, avec les artistes, à la Bibliothèque nationale, au Plateau, avait promis, dans un souci d’apaisement, plaider auprès de l’Inspecteur général d’Etat pour que, « ne serait-ce que les réponses, aux griefs qui ont été formulés contre la gestion de la directrice générale du Burida et le ministère, puissent être connues afin de les partager avec l’ensemble des artistes ».

Son plaidoyer ayant abouti, Maurice Bandaman a invité les artistes le mardi, au même lieu, en vue de leur communiquer les résultats compilés dans une synthèse faite par le cabinet Masar en charge de l’audit. Malheureusement, des incompréhensions n’ont pas permis la lecture du document en sa possession.

« Face à la suspicion de certains artistes qui ont exigé que la synthèse soit faite par le cabinet Masar qui, en réalité, n’a pas vocation à le faire, j’ai instruit le Pca, Sery Sylvain, pour une question de transparence, de commanditer un huissier qui aura la charge de lire le document. Je constate avec vous que cela n’a pas été fait. Je constate aussi l’absence de Fadal Dey, le porte-parole des artistes dissidents. Je suis donc dans l’impossibilité de vous le lire. Je vous demande de me permettre de reporter la lecture, le temps d’aplanir les incompréhensions, car je me rends compte que ce que j’ai dit à Sery Sylvain n’a pas été rapporté fidèlement à Fadal Dey », a justifié le ministre.

Il a précisé que la synthèse porte essentiellement sur les 16 supposées fautes de gestion commises par Irène Vieira, Dg du Burida, à l’origine de la crise dans cette structure.

Au nom donc de la paix et dans un souci de transparence, le premier responsable de la Culture a décidé de remettre la lecture des résultats de l’audit à une date ultérieure. « Je suis un homme de paix et de dialogue, comme tout fils d’Houphouët-Boigny. Je veux donner toute sa chance au dialogue et au consensus. Mon souhait le plus ardent, c’est que toutes les parties soient présentes pour la restitution des résultats de l’audit. De sorte à mettre tout le monde d’accord afin que le renouvellement des instances du Burida se déroule dans la paix et la fraternité entre les artistes de Côte d’Ivoire », a-t-il conclu.

SERGES N’GUESSANT