Coopération touristique: Immersion des journalistes ouest-africains en Thaïlande

Des festivaliers, déguisés en tenue traditionnelle Thaï échangent avec le confrère du Sénégal.
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Coopération touristique: Immersion des journalistes ouest-africains en Thaïlande

Après un long voyage à partir de la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Guinée, les journalistes invités à ce programme, initié par le ministère Thaïlandais des Affaires étrangères, par l’entreprise de la représentation diplomatique de ce pays basée à Dakar, se sont retrouvés lundi matin à Dubaï. Pour continuer ensemble le périple jusqu’à Bangkok, où attendait déjà une autre journaliste, correspondante de Rfi (freelance au service anglais).

Bangkok, comme les grandes capitales du monde, n’échappe pas aux embouteillages. Mais dans la discipline, sans klaxons, les automobilistes font preuve d’une patience exemplaire qui fascine les visiteurs que nous sommes. Une heure, deux heures, peu importe le temps que l’on passe dans ces bouchons, mais l’accueil à l’hôtel Novotel, situé dans le quartier d’affaires, Silom, par le Premier secrétaire de l’ambassade royale de Thaïlande pour l’Afrique de l’ouest basée à Dakar (Sénégal), Jirasak Weraarpachai fait oublier ce calvaire que nous venons de vivre (les embouteillages) et la fatigue du long courrier.

Visiter la Thaïlande en moins de 10 jours est un pari audacieux, tellement ce pays regorge de richesses à découvrir et à connaître. En effet, l’ambassade royale de Thaïlande pour l’Afrique de l’ouest basée à Dakar (Sénégal), n’est pas à sa première expérience d’organisation de voyage à l’intention des médias de l’Afrique de l’ouest dont elle couvre 13 pays.

Mais toujours avec le même objectif. « Nous avons remarqué qu’en Afrique de l’ouest, on ne connaît la Thaïlande que par son riz qu’elle exporte dans ces pays de la sous-région. Nous sommes représentés dans plusieurs pays du monde, mais la Thaïlande est peu connue. C’est pourquoi nous organisons régulièrement ces genres de voyages pour permettre aux médias de s’imprégner de la culture Thaï et d’en parler aisément », explique en substance Jirasak Weraarpachai.

La première journée du programme, mardi, a consisté à visiter le King power international group, un grand centre commercial de plusieurs étages et de plusieurs magasins de grandes marques. La particularité, ne peuvent faire des achats  dans ce centre commercial que des voyageurs, via l’aéroport. « Les articles sont vendus en ‘’duty free’’, sans taxe et livrés à l’aéroport le jour du voyage de l’acheteur », précise Jirasak, « puisqu’à la caisse, on demande le passeport et le plan de vol du client », ajoute-t-il. Malgré cette restriction (respectée à la lettre), le centre bouillonne de monde.

L’autre attraction de la journée a été la visite à la place royale, où se tient le festival Oun Ai Rak, le festival de l’été, ouvert depuis le 8 février et qui prend fin le 11 mars. « C’est une initiative du Roi en vue de permettre aux personnes qui n’ont pas toujours l’occasion de sortir de chez elles pour venir s’amuser et découvrir la richesse de la culture Thaï », explique Mme Yanee Chanklum, officier, organisatrice du festival qui nous a servi de guide. Là, dans une salle, les visiteurs vont s’habiller en tenue traditionnelle Thaï. Principalement dans toutes les couleurs de la soie. La joie de se retrouver, de se ressourcer s’affichaient sur tous les visages. Les vieilles personnes sont accompagnées par des volontaires en chapeau bleu et un foulard jaune au cou.

« C’est aussi un moment pour les Thaïlandais de se détendre certes, mais de rendre hommage au Roi pour ses grandes réalisations », ajoute en substance Yanee. Sur le site proprement dit, se tient une grande exposition. De nombreux stands dressés montrent les différentes facettes de l’histoire, la tradition et la culture Thaï.

Les visiteurs découvrent les arts et l'artisanat méticuleux de la cour royale tels que la broderie, la confection de masques Khon et la zone gastronomique avec la préparation de bonbons, du jus et de plats traditionnels thaïlandais. Tous joyeux, circulent, en groupes guidés par de volontaires ou non, dans la discipline, surtout que les forces de l’ordre postées à chaque 20 mètres, veillent au grain. Des prises de vues autour des bandes de fleurs de toutes les couleurs, montrent d’autres aspects de ce festival, malgré le soleil de plomb qui est au rendez-vous.

Une autre journée bien chargée commence le mercredi pour d’autres découvertes du riche patrimoine touristique du pays, qui est l’une des plus grandes destinations au monde en matière du tourisme de développement.

GERMAINE BONI
envoyée spéciale à Bangkok