En prélude à l’organisation du premier concours international de contes pour jeunes talents de l’Afrique de l’Ouest intitulé Contecours international 2014, la compagnie Naforo-Ba lance, avec le soutien de l’Union européenne (Ue), un grand concours de logo pour la sélection du meilleur visuel du concours qui démarre le 3 juillet pour prendre fin le 15 août. La présentation du projet s’est faite par l’initiateur du projet, Taxi-conteur, vendredi à Angré, au cours d’une rencontre avec la presse. Ce dernier a mentionné qu’il s’agira, au cours de cette opération, de mettre en exergue le génie créateur des jeunes talents africains.

Le conférencier a révélé que le meilleur logo sera désigné, lors de la conférence de presse du lancement du Contecours le 7 septembre. Son concepteur recevra une enveloppe de 100 000 Francs Cfa ainsi qu’un séjour tous frais payés à Abidjan pour assister à la grande finale de la compétition internationale. Il a précisé que ce logo apparaîtra sur tous les supports de communication et outils de promotion de ce grand évènement.

Organisé dans le cadre du programme «Conter le développement», le Contecours international se déroulera en partenariat avec la Maison de la parole de Bobo Dioulasso (Burkina Faso), Gamzaki – Maison du conte et du théâtre (Niger) et le Centre des arts du récit en Isère (Grenoble, France), et en association avec la Compagnie Agbo Nkoko (Bénin), Asso Conteurs (Cap - Vert), Kiinii Africa (Guinée), Lmi (Liberia), Sac à paroles (Mali), le Théâtre du baobab (Sénégal), la Cour des contes (Togo). Pour l’initiateur du projet, Taxi conteur, ce programme est une action fédératrice autour des arts du récit en général et du conte, en particulier.

Il a indiqué que le programme «conter le développement» démocratise les arts et la culture en les rendant accessibles à tous à travers les contes, les mythes et récits divers.

«Conter le développement» a pour objectifs de faire de l’Afrique de l’Ouest un grand «marché» pour les arts du récit ; d’établir un réseau de collaboration représentatif de tous les pays de la région ; de renforcer les capacités du réseau professionnel naissant ;  favoriser l’accès de tous à la culture pour le développement du secteur ; de créer des emplois par les arts du récit ;  promouvoir le conte et participer à le faire connaître dans tous ses aspects (social, économique, artistique, culturel) ; de conserver les richesses orales grâce aux nouvelles technologies afin de limiter les pertes.

Issa T. Yeo