Cinéma: Marie Louise Asseu présente la "vie en noir et blanc"

Cinéma: Marie Louise Asseu présente la "vie en noir et blanc"

Cinéma: Marie-Louise Asseu présente la "vie en noir et blanc"

Le cinéma ivoirien vient de s’enrichir officiellement depuis le 03 août d’un nouveau long métrage intitulé « la vie en noir et blanc ».

Ce film a été réalisé par Jean-Noël Bah, patron de Scenarii, agence de production audiovisuelle et produit par "Ymalé production", structure de la comédienne Marie-Louise Asseu.


Ce long métrage conte l’histoire d’un couple d’escroc, Marie-Louise Asseu dans le rôle de Laure et Koné Soungari dans celui de Jude. Le film met en avant la vie que mène le couple au-dessus de leurs moyens. Jude sorti de prison est obligé de se camouflé car toujours recherché par la police.

Pour arriver à ses fins, sa femme Laure qui ne veut pas changer son train de vie, pousse son mari dans les bras d’une autre femme. Et ce, pour lui soutirer de l’argent. Le couple érige donc l’escroquerie et le proxénétisme en mode de gestion de leur foyer. A la fin du film, le couple d’escrocs sera mis aux arrêts.

Dans ce long métrage, où la musique est assurée par Marie-Louise Asseu, on trouve des noms connus comme Adrienne Koutouan, Jimmy Danger ou encore Thérèse Taba.

Même s’il faut féliciter cette initiative, il faut cependant faire remarquer que la plupart des scènes sont des scènes d’intérieur. Le réalisateur ne nous renvoie à l’extérieur qu’à travers un plan en plongée de la ville sans doute d’Abidjan. Ce long métrage, pourrait-on l’affirmer, ressemble aux téléfilms locaux diffusés par la télévision publique ivoirienne.

Et pourtant, le réalisateur Jean-Noël Bah a pris l’engagement de « hisser la qualité des productions ivoiriennes à la hauteur des productions des grandes nations de cinéma que sont l’Afrique du Sud et le Nigéria pour l’Afrique ».

« Nous avons travaillé durant 45 jours, de nuit comme de jour, pour sortir le résultat que vous venez d’apprécier à sa juste valeur. 45 jours d’angoisse et de stress. Car regrouper tous ces professionnels de cinéma sur un même plateau n’est pas évident. Mais nous l’avons réussi », s’était réjoui le réalisateur Jean-Noël Bah, récemment, lors d’une projection de ce film au Goethe institut dans le cadre de son « Kino klub ivoire », entendez le Ciné-club ivoire.

CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info