Célébration/Musique de la Garde républicaine: 30 bougies en notes dorées

Le commandant de la Musique de la Garde républicaine,  Vladimir Any-Grah, promet un anniversaire intense qui devrait déboucher sur la sortie d’un opus.
Le commandant de la Musique de la Garde républicaine, Vladimir Any-Grah, promet un anniversaire intense qui devrait déboucher sur la sortie d’un opus.
Le commandant de la Musique de la Garde ru00e9publicaine, Vladimir Any-Grah, promet un anniversaire intense qui devrait du00e9boucher sur la sortie du2019un opus.

Célébration/Musique de la Garde républicaine: 30 bougies en notes dorées

Autour du thème « La Garde républicaine innove », sa formation musicale célèbre ses  trois décennies d’existence formelle, du 20 au 24 novembre. « Un anniversaire placé sous le haut-patronage du ministre d’Etat, ministre de la défense, Hamed Bakayoko, le parrainage du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, et la présidence du général de division, Touré Sékou, chef d’Etat-major général des Armées », a précisé, en conférence de presse, le 14 novembre à la caserne de la Garde à Abidjan-Treichville, le commandant Vladimir Any-Grah, commandant de la Musique.

Toujours selon l’officier, la célébration qui débutera par un cross populaire le 20 novembre en matinée et s’achèvera par une procession enjouée, le 24 novembre, de l’Etat-major du camp Gallieni à l’esplanade de l’hôtel du District, est l’occasion pour les composantes de la Musique (harmonie, fanfare, orchestre) de (re) fraterniser avec les populations qu’elle est censée servir à travers l’institution de la présidence de la République. En entracte,  Sainte Cécile, la patronne de la musique, des musiciens, des compositeurs, des luthiers, des chanteurs et des poètes, sera magnifiée, le 22 novembre à la paroisse éponyme de Cocody les deux-Plateaux, avant le grand concert, le 23, en soirée, à la salle Ernesto Djédjé/François Lougah du Palais de la culture de Treichville.

La Garde de Paris invitée, souvenir en mode « Bessouba Ayo »

Le tout agrémenté d’une exposition photographique, aussi bien au camp d’Akouédo où est logée la Musique qu’à la caserne de Treichville. Caserne qui sera le théâtre, du reste, au dire du commandant Vladimir Any-Grah, d’une conférence publique qu’il co-animera, le 21 novembre avec son homologue de la Garde républicaine de Paris, le lieutenant-colonel Langagne, sur l’histoire et l’évolution en regards croisés sur la Musique militaire et, particulièrement, des Gardes républicaines française et ivoirienne.

L’institution française qui n’a eu de cesse d’assister techniquement son homologue ivoirienne, dans le renforcement de ses capacités. C’est donc à un maestro issu de ses rangs, coopérant militaire en Côte d’Ivoire, le colonel Robert Antoine qui travaillait, particulièrement, avec l’orchestre de la gendarmerie, que fut confiée la mission de réer la Musique de la Garde.

Pour mémoire, la Musique qui a hérité de la section vocale à l’allure martiale déclamant la fameuse chanson « Bessouba Ayo » pour afficher sa loyauté au premier Président Houphouët-Boigny, lors des défilés de la Fête nationale, ne pouvait, à elle seule, remplir toutes les attributions d’une véritable musique.  Ainsi donc, le Président, outre les Musiques de forces armées et de la gendarmerie, indépendamment des orchestres de l’armée de l’aire (Gatl), la Marine, la Police, dans sa volonté de marquer la solennité de toutes ses réceptions, ainsi que tous ses déplacements  à l'intérieur du Pays, ordonna la création de la Musique de la Garde présidentielle le 1er Octobre 1985. Avant que la formalisation ne soit effective le 1er décembre 1987.

La loyauté régalienne en décibels

Ainsi, depuis cette date, elle assure les honneurs militaires pour les Présidents de la République de Côte d'Ivoire, accueille les Chefs d'Etat étrangers, participe à l'animation des aubades au Palais Présidentiel et dans les représentations diplomatiques. En sa qualité de musique principale des Forces Républicaines, elle est soucieuse de perpétuer les traditions des armées Ivoiriennes et sauvegarder le riche patrimoine musical de la Côte d'Ivoire.

Portée sur les fonts baptismaux avec 65 éléments, la dernière cuvée compte

REMI COULIBALY