Campus de Cocody: Les étudiants abandonnent les amphis pour célébrer l’art et la culture

Campus de Cocody: Les étudiants abandonnent les amphis pour célébrer l’art et la culture

Blé Guirao, directeur du Centre régional des œuvres universitaires d'Abidjan 1 (CrouA1), s’est félicité de l’organisation de ce festival qu’il juge spécial pour redorer l'image de la vie en cité. Toutefois, il a indiqué qu’il s’agit de faire en sorte que les cités universitaires soient des lieux d'épanouissement et où il fait bon vivre.

« Aujourd'hui, notre objectif est de faire en sorte que nos cités universitaires soient des cités où il fait bon vivre et surtout d'être un espace d'épanouissement au niveau national et de la sous-région en dehors des études. C'est pourquoi nous avons mis un cachet spécial en invitant nos amis du Burkina, du Mali, du Niger et du Togo », a-t-il souligné.

Saluant l'initiative, Dr Deli Mamadou, représentant le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a indiqué qu'à travers les arts, les sports et la culture, l'on pourrait changer la mentalité actuelle de l'étudiant. Car dit-il, l'animation de la vie universitaire est une distraction intelligente et utile après l'étude.

« Lorsqu'ils étudient, il faudrait leur accorder le temps aussi de s'épanouir. D'ailleurs, en dehors des études, il y a ce qu'on appelle distraction intelligente et utile », a-t-il fait savoir. Pour lui, l'étudiant doit se nourrir de ces moments de convivialité durant son séjour en cité. C'est pourquoi, confirme-t-il, la fermeté du gouvernement à soutenir l'œuvre pour le bonheur de ces derniers.

Durant les trois jours (11, 12 et 13 avril), les festivaliers auront au menu le théâtre, la danse, la mode, le concours miss campus, etc.

Notons que cette 9e édition à pour slogan ''le CROU 100% étudiant''. Par ailleurs, plus de 2000 visiteurs sont attendus sur les différents stands.

Le Festuac est une initiative du Centre régional des œuvres universitaires d'Abidjan 1 (CrouA1) avec l'appui du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Jean Bavane Kouika