Burida : Le processus de renouvellement de ses instances lancé

Burida : Le processus de renouvellement de ses instances lancé

Le Bureau Ivoirien de droits d’auteur (Burida) a lancé hier (21 août) au Plateau le processus de renouvellement de ses instances. Comme le prévoient les textes, le mode opératoire débute par l’élection des membres des sept (7) collèges devant constituer l’Assemblée générale (Ag) de l’institution. Dès 9h, l’auditorium de la Caistab, exceptionnellement aménagé pour accueillir les électeurs, a ouvert ses portes.

A l’entame du processus, des manifestants regroupés à l’entrée du bâtiment ont vivement protesté. Ils ont exigé le report de ces élections pour l’observation d’une période de deuil suite au décès de Dj Arafat. Avant d’être dispersés par les forces de l’ordre. «Nous sommes en deuil. Les artistes de Côte d’Ivoire exigent le report des élections au Burida», a sommé l’un d’eux.


Serge Apkatou, le directeur général par intérim du Burida, envisage, pour sa part,  faire aboutir ces joutes  électorales «qui se tiennent aux dates prévues par les textes du Burida qui prévoient des élections tous les 4 ans». Selon ses propres termes, ce scrutin est capital. A l’en croire, s’il ne se déroule pas dans les délais légaux, le Burida pourrait être confronté à une situation de blocage. C’est le scénario que le directeur général par intérim du Burida entend éviter. «Ces derniers temps, nous avons connu quelques soubresauts qui, grâce à la sagesse du ministre de la culture, sont aujourd’hui derrière nous», a-t-il déclaré.


Aussi, ces échéances qui se présentent et surtout les défis qui attendent le Burida, a-t-il estimé, imposent d’œuvrer à éviter une nouvelle situation de crise. L’autre exigence des manifestants, c’est la lecture préalable du rapport de synthèse de l’audit sur la gestion du Burida. Qui a livré ses résultats, il y a quelques semaines, et  coûté son poste à l’ex-directrice générale Irène Viéra. «Nous ne balayons pas du revers de la main l’ensemble de ces revendications; cependant, ce sont des faits qui ne remettent pas en cause la tenue des élections qui s’inscrivent dans une démarche purement légale», a répondu le directeur général intérimaire. Il a cependant conseillé aux contestataires «dans leur propre intérêt»,   de s’inscrire dans la dynamique des élections, tout en évitant de pratiquer la politique de la chaise vide.


Fétigué Ouattara, le représentant du ministre de la culture a réitéré le souhait de son mandant. Celui d’une élection transparente, apaisée et crédible «pour un Burida fort qui œuvre dans l’intérêt de ses membres».

DRAMOUS YÉTI