"Braquage à l’Africaine": Owell Brown réconcilie des Ivoiriens avec le 7e art

Affiche du film
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"Braquage à l’Africaine": Owell Brown réconcilie des Ivoiriens avec le 7e art

"Braquage à l’Africaine": Owell Brown réconcilie des Ivoiriens avec le 7e art

Jeunes, adultes et personnes âgées ont renoué avec les salles de cinéma. C’est le moins qu'on puisse dire avec les trois séances de projection du long métrage du réalisateur ivoirien Owell Brown, la semaine dernière au cinéma "La fontaine", à Abidjan, les 2Plateaux.

Pendant 1h30 min, le réalisateur tient en haleine le public dans "Braquage à l’Africaine". Où les amoureux du grand écran peuvent apprécier le jeu de rôle des comédiens bien connus des Ivoiriens et l'inaltérable Georges Benson dans le rôle d'un dangereux usurier.

Dans cette fiction, Owell Brown plante le décor dans un braquage qui va tourner au drame avec la mort de l’usurier, de Bohiri Michel dans le rôle du commissariat de police véreux et de toute la charogne qui a voulu s'emparer du butin de l'acteur principale Vécho. 

En effet, pour rembourser une créance contractée auprès de l’usurier,  Vécho accepte le deal que ce dernier lui propose. Opérer un braquage de haut vol dans le domicile d'un individu qui s'est enrichi durant la crise qu’a connu le pays où se déroule la scène. Vécho pour arriver à ses fins va recruter l'excellent Gohou Michel dans le rôle du Tsar, Diallo (Joël) et Fortuné, des durs à cuire de la pègre de la cité. Les quatre braqueurs partent à l’assaut. Hélas!  Une fuite de l’information permet à un autre groupe dirigé par Pape Gnépo de s’emparer du butin. 

Signalons que Owell Brown est le réalisateur de plusieurs films dont "Le mec idéal" qui a remporté le talon de bronze 2011, au Festival de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). "Braquage à l’Africaine", faut-il l’indiqué, était hors compétition lors de la 24e édition du Fespaco du 28 février au 7 mars 2015.

CHEICKNA D Salif

salifou.dabou@fratmat.info