Blocage du renouvellement des instances du Burida: ''Légalité et Transparence'' demande l’arbitrage du ministre de la Culture

Blocage du renouvellement des instances du Burida: ''Légalité et Transparence'' demande l’arbitrage du ministre de la Culture

C’est dans ce contexte que  David Tayorault, président du mouvement ‘’Légalité et Transparence du Burida’’  et son comité directeur  ont dévoilé, le 21 octobre, à la Maison de la presse d’Abidjan (Mpa),  ce qu’ils considèrent être des anomalies flagrantes.

Ils demandent donc  l’annulation de  cette Ag  qui devait conduire au renouvellement des collèges, en vue de constituer la nouvelle Assemblée Générale du Burida.  « A « Légalité et Transparence », nous n’avons pas dévié d’un iota de notre discours : la mise à plat du processus, le toilettage des textes et la convocation d’un nouveau scrutin, car celui du 21 août dernier est tellement entaché d’irrégularités que ce serait suicidaire de laisser se poursuivre un tel processus. Il y va de la survie du Burida », a situé d’entrée David Tayorault avant de demander l’arbitrage du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman afin que  le processus soit annulé  comme l’a demandé le Conseil d’administration à sa dernière réunion le week-end dernier.

« Nous interpellons donc  Monsieur le ministre de la Culture, aux fins de diligenter une enquête administrative au Burida pour comprendre l’immensité de ces fraudes dans lesquelles sont impliqués des membres du personnel de l’institution ». Car selon lui, c’est au vu des preuves en leur procession, présentées au juge, que l’ordonnance 3022 du 26 septembre, a suspendu pour une période d’un mois la tenue de l’Ag devant conduire à l’élection d’un nouveau Conseil d’administration qui devait se faire le 28 septembre.

Le temps selon eux, de saisir le juge du fond pour confronter les parties et trancher définitivement sur la question de l’annulation de tout le processus. « C’est dans la préparation de ce procès que nous avons appris l’existence d’une ordonnance de rétraction de la nôtre, prise le 10 octobre, à l’instigation de la direction générale par intérim qui dans la foulée annonçait sous cape la tenue de l’Ag le 17 novembre prochain. Nous ne comprenons pas cette attitude du Dg par intérim à vouloir coûte que coûte faire cette Ag alors qu’il sait pertinemment que de lourdes fraudes entachent ces élections qu’il a lui-même organisées. Et curieusement, nous notons une bizarre similitude entre son discours et celui des membres du Cacb, comme s’il y avait une sorte de pacte entre les deux parties pour que soit prise la décision de convoquer au plus vite cette Ag irrégulière », a asséné David Tayorault.

Pour argumenter ses dires, le président de « Légalité et transparence », en guise de conclusion, a invité l’assistance à regarder un film qui « met à nu un aperçu » de ce qu’il qualifie « de fraudes flagrantes ». Diffusion audio d’une conversation téléphonique de tentative d’achat de conscience par un membre du Cacb, vice de procédure, irrégularités sur la date de dépôt et l’acte de candidature de Fadal Dey au poste de président du Conseil d’administration, listing électoral comportant des noms d’artistes non éligibles à l’Assemblée générale. Tels ont été les grands axes présentés par le film réalisé par le service communication de «Légalité et Transparence».

SERGES N’GUESSANT